Les canaux d’évacuations, les cours d’eau et les bras de mer
truffés des déchets plastiques à Libreville et ses environs. Une
véritable catastrophe écologique qui devrait interpeller tant les
populations que les protecteurs de l’environnement.
Le Gabon est l’un des pays africains qui consomme le plus d’emballages et conditionnements plastiques. Une surconsommation qui peut aussi le classer parmi les plus grands pollueurs, si l’on tient compte du temps que met un sac plastique non biodégradable ou une bouteille plastique à se détériorer.
Pour un temps soit peu lutter contre ce phénomène, certaines ONG en collaboration ou non avec les Nations Unies ont souvent procédé au nettoyage des plages et bras de mers, les débarrassant singulièrement de ces sachets et bouteilles en matière plastique. Ce n’est un secret pour personne qu’une fois dans la mer, ces déchets détruisent la faune et la flore marine, anéantissant aussi certaines espèces protégées comme les tortues et autres mammifères marins qui en les mangeant, exposent leur race à l’extinction.
Pourtant, ces bouteilles plastiques bien que ne devant pas être recyclées pour servir à boire de l’eau par exemple, elles peuvent plutôt être utiles à la fabrication des pavées selon les spécialistes en la matière. Seulement, le procédé semble peu ou pas du tout intéresser les jeunes, asphyxiés par le chômage.
Un autre revers de ces bouteilles plastiques, elles ont la particularité de boucher les caniveaux, provoquant ainsi des inondations au quotidien en saison pluvieuse : les caniveaux du Boulevard Triomphal et ceux de Plaine-Orety à Libreville pour ne citer que ceux-là, en font foi.
Si les boissons et autres releveurs de goût ont toujours des emballages et conditionnements en matière plastique, pourquoi ne pas envisager la mise sur pieds d’une usine de transformation de ces dernières, en vue de créer de l’emploi et préserver ainsi la nature ?
Les pouvoirs publics pourraient initier des campagnes de sensibilisation en français et en langues vernaculaires au sujet des méfaits du plastique sur l’environnement : cette démarche mettrait chacun face à ses responsabilités. Si le recyclage est presqu’un réflexe dans d’autres pays, le Gabon gagnerait à leur emboiter le pas.
Kelly RETENO
Share on facebook
Facebook
0
Share on whatsapp
WhatsApp
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
0
Dive into the Pixelated Universe: Where Dreams Become Reality! Lucky cola
It’s wonderful that you are getting ideas from this piece of writing as well as from our argument made at this place.