Débat : accepteriez-vous d’hériter de l’époux (se) de votre parent(e) ?

Salut à tous !
Honnêtement à part le fait de conserver le patrimoine de mon frère en tant que homme je peux le faire même si je suis de prime abord contre l’idée et j’estime qu’il y a assez de femmes dehors pour trouver la mienne . Cette pratique me rappelle plutôt le degré de jalousie qui existait entre nos ancêtres au point de fomenter sur les femmes et la mort de leur frère pour conquérir la femme .

Au-delà même des principes relevant des us et coutumes qui norment la vie d’une société ou d’une communauté donnée, il y a toujours, sur le plan individuel, une appréciation sélective qui intervient. Celle-ci est très souvent tributaire des convictions et de la personnalité.

Pour ma part, je trouve que cette pratique est quelque peu apparentée au mariage « forcé » ou « arrangé » auquel je m’oppose déjà à la base. Il est donc clair que je ne saurais donner du crédit à un héritage de cette nature.

Bonjour

Le code civile gabonais dans sa deuxième partie soutient implicitement qu’on puisse hériter de l’épouse de notre parent.

En effet, le code civile dans sa deuxième partie en son article 692-3 dispose que: la femme veuve qui souhaite se remarier en dehors de la famille du défunt perd son droit à l’héritage de son époux décédé. Autrement dit, elle est privée de son droit d’usufruit si elle se remarie en dehors de la famille sans raison valable.

De l’interprétation de cette disposition , il ressort sans équivoque que par ce mécanisme, le législateur reconnait ou consacre la pratique du liveira qui veut que la veuve se remarie dans la famille de son défunt mari afin de préserver la cohésion familiale, éviter que les enfants et l’héritage laissé par le mourant ne soit dispersé.

Ainsi, et au regard de ce qui précède, on peut affirmer coutumierement que l’on puisse hériter de l’épouse d’un parent.