Dossier/ Les dessous de l’affaire BR-Sarl révélés par MVE MBA

L’heure est donc venue d’exhumer le dossier BR-Sarl et tout ce qu’il cache. Décision déterminante d’Emmanuel MVE MBA le  Président du CAPPE, le Congrès des Agents Publics, Parapublics et Privés de l’Etat qui a pris sur lui, de tout dévoiler pour essuyer les larmes des 18 milles familles qui ont perdu le sommeil à cause de leur épargne qui s’est volatilisée. Cette démarche vise à terme, le remboursement du capital investi par ces épargnants et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces derniers doivent impérativement se rendre au siège du CAPPE en vue de finaliser leur inscription dans le fichier national avant le 13 août, délais de rigueur. Emmanuel MVE MBA explique la procédure à suivre pour chaque épargnant, avant de tout dévoiler.

« Nous sommes dans la phase de vérification des noms dans le fichier national et ce fichier contient toutes les villes où BR-Sarl était représentée à savoir Libreville ; Port-Gentil ; Franceville ; Mouila ; Tchibanga ; Lambaréné ; Ndjolé ; Oyem ; Makokou et Lastourville. Pour ces épargnants, nous sommes en train de finaliser le fichier car le premier avait été écrasé par la Micro-Finance BR-Sarl. Pour cela les équipes sont mises sur pieds et travaillent tous les jours (lundi –vendredi) de 8-15 heures pour permettre à tous ces compatriotes de vérifier leurs noms dans le fichier national.

Nous avons décidés au regard des difficultés rencontrées du fait de la crise sanitaire due à la Covid-19, que les épargnants ne peuvent pas venir à Libreville. Par conséquent, le bureau du CAPPE a décidé d’entreprendre une tournée interprovinciale afin de recueillir toutes ces données et leur permettre d’avoir un fichier véritablement national. Aux épargnants de l’intérieur du pays, nous donnons une marge d’un mois à partir du 18 août au 18 septembre et nous voulons leur franche collaboration parce que nous ne voulons plus tomber dans les incompréhensions antérieures.

Nous avons malheureusement constatés que beaucoup hésitent encore à reconnaître l’engagement du CAPPE et du Bureau de Noé dans le traitement dudit dossier. Nous refusons d’être confondus à d’autres compatriotes mais nous vous rassurons de ce que tous ceux  qui auraient été mêlés à ce dossier vont comparaître devant les tribunaux parce qu’il s’agit de 18 milles personnes, et 18 milles personnes font 7 villes Gabonaises de communes de plein exercice. 

La phase de vérification pour Libreville court jusqu’au 13 août 2020. Au regard de nos faibles moyens, nous allons tout faire pour regrouper les épargnants par région. C’est pourquoi nous demandons à chaque épargnant de se munir des pièces justificatives que sont le carnet d’épargne ; les différents reçus et la CNI. En ce qui concerne les compatriotes décédés, la descendance doit présenter l’acte de décès et le PV du conseil de famille le désignant comme héritier ».

Démarche

« Le CAPPE a déposé une demande d’audience au nouveau Premier Ministre datant du 28 juillet 2020 et jusqu’à ce jour, nous attendons toujours une réponse de la primature ».

Historique et Révélations

« Pour information, BR-Sarl avait été créée et gérée respectivement par le Pasteur Yves Saint Fidel MAPAKOU de nationalité Gabonaise ; Ignace KOMBLA  de nationalité Béninoise et Aristide KODJO GUENZO de nationalité Béninoise. De 2014 à 2015, BR-Sarl a  exercé son activité sous le contrôle permanent et régulier des services en charge de l’économie et de la promotion des investissements. Au matin du 7 octobre 2015, les épargnants et la communauté nationale du Gabon ont été surpris d’apprendre que la société BR-Sarl a fermé ses portes et que son Pasteur Gérant a quitté le pays avec ses associés pour une destination inconnue.

Curieusement avec la pression des épargnants, le ministre en charge de l’économie de l’époque mit en place une commission composée des agents du Ministère et conduite par dame Jasmine, un ressortissante Togolaise en sa qualité de Directeur Centrales des Ressources Humaines, en vue de travailler pour la liquidation de cette Entreprise. Pour l’ensemble des opérations qui a suivi la mise en place de ladite commission, les épargnants en ont été exclus et la suite les échappe totalement aujourd’hui.

Le CAPPE saisi de ce dossier par le collectif des épargnants en date du 4 août 2019 a aussitôt initié par voie d’huissier de justice de l’étude de Maître Noël M’VOUBOU une citation directe en correctionnelle contre le Ministre Régis IMMONGAULT TATANGANY à l’effet de répondre des actes qu’il a posé de 2014 à 2015 dans le cadre de cette affaire ; répondre des défaillances coupables de ses agents et de lui-même dans les missions de contrôle des activités de BR-Sarl. Malheureusement, Maître Noël M’VOUBOU a volontairement refusé d’accomplir le mandat qui lui était confié, mandat qui consistait non seulement à préparer l’acte de citation directe en correctionnelle, mais aussi d’accomplir toutes les diligences nécessaires à la tenue de l’audience notamment, obtenir la date de l’audience et assigner Régis IMMONGAULT TATANGANY. Jusqu’à ce jour, il refuserait de le faire pour diverses raisons notamment d’inconvenance réligieuses comme si les convenances religieuses sont au dessus de la loi qui commande ces actes. 

C’est pourquoi le CAPPE et le bureau du collectif s’en remettent à ce jour à Madame le Premier Ministre Chef du Gouvernement, car il s’agit de 18 milles familles gabonaises d’une part, aussi voulons-nous rappeler que ce dossier avait déjà fait l’objet d’examen du premier Ministre sortant Julien NKOGHE BEKKALE d’autre part.

Nous voulons rappeler à l’opinion nationale et internationale qu’après le dépôt de ce dossier auprès du tribunal  International de Commerce de Genève en Suisse, nous avons respectivement déposé une plainte auprès du tribunal de première instance de Libreville, et saisi personnellement le Président de la république Chef de l’Etat Ali BONGO  ONDIMBA aux fins d’appeler son intervention et sa magnanimité face au désarrois d’une partie de son peuple.

Nous attendons toujours les actes forts, venant de ces institutions ».

Juliette BAYARD

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