Le phénomène des chiens errants comme une maladie sans traitement

Ils sont de plus  en plus nombreux à travers la capitale, les
chiens errants qui sèment la terreur au
sein de la population. Déambulant à travers les quartiers et les grandes artères
de la ville, ces bêtes ont rendu certaines 
zones impraticables du fait de leur caractère belliqueux. L’urgence de
leur extermination est donc signalée.

Il est souvent appelé « fidèle ami de l’homme » de par sa loyauté et l’amour qu’il témoigne à son Maître. Pourtant, c’est toujours lui qui finit par devenir le bourreau de l’Homme lorsqu’il se sent seul ; vous l’aurez compris, il s’agit du chien. A Libreville et ses environs, pas un pas sans chiens errants ; ces derniers se pavanent allègrement à travers les rues de la capitale sans collier, prouvant ainsi qu’ils sont sans Maître. Alors qu’il avait clairement été exigé à la population par une vaste campagne médiatique, de donner un identifiant à son cabot, identifiant se résumant par un collier portant son nom et l’adresse de son propriétaire faute de quoi, il serait abattu par les services de la municipalité.

Mais comme « les habitudes sont têtues », cette consigne n’a été respectée que pendant un bout de temps au cours duquel, les équipes de la municipalité sillonnaient les quartiers et grands carrefours, décimant les chiens indésirables dont la disparition attristait curieusement  leurs Maîtres qui finissaient par sortir de l’ombre. Or le temps de relâchement de la municipalité n’était en fait qu’un moment accordé aux familles pour régulariser la situation de leur animal. Mais à  l’inverse, c’est plutôt le contraire. Conséquence, les chiens mettent de plus en plus bas, se multipliant à un rythme effréné, augmentant ainsi le nombre d’animaux sans aucun suivi médical et susceptibles de transmettre la rage.

Un véritable danger pour les populations quand on sait qu’il suffit d’une morsure, griffure ou simple léchage d’un chien enragé pour que la victime soit atteinte de la rage qui est une maladie mortelle, à moins de la conduire immédiatement dans une structure appropriée comme celle située au quartier Cocotier pour une prise en charge médicale (antirabique et pansement).

Face à cette menace, l’urgence de la reprise de l’opération autrefois initiée par la Mairie de Libreville  est vivement souhaitée ; ces animaux agressant impunément les passants. Il serait donc rationnel pour les uns et les autres, de faire vacciner leurs chiens et leur faire porter un collier d’identification, avant la reprise de l’opération d’abattage d’animaux dangereux qui écument les artères de la capitales.

Il convient de rappeler qu’un chien errant mord facilement lorsqu’il mange et surtout, lorsqu’il a des petits : l’éviter au maximum.

Christian BEYEME

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