Un trajet d’hier est devenu trois à Libreville et ses environs malgré les ultimatums des pouvoirs publics demandant aux transporteurs urbains, suburbains et interurbains de ne pas augmenter le coût du transport. La gangrène évolue allègrement et personne au final, pour taper du poing sur la table, et créer des mesures d’accompagnements.
Depuis Mathusalem, le coût du trajet en zone urbaine et suburbaine à Libreville est fixé à cent francs avec quelques variances selon que la distance à parcourir soit relativement longue : le voyageur pouvait alors payer 200, voir 300 francs. Mais depuis l’avènement de la Covid-19, les piétons broient du noir avec le coût du transport qui est passé du simple au triple. Pour illustration, de l’ancienne gare routière de la commune de Libreville pour Owendo, (le terminus étant désormais le carrefour SNI : décision des transporteurs), il faut débourser la faramineuse somme de cinq cent francs CFA pour le taxi-bus et prendre un autre qui vous prélèvera aussi, 300 voir 400 francs CFA et les faits sont généralisés. Dure réalité à laquelle sont soumis les usagers qui n’ont d’autre pouvoir que leur voix pour dénoncer la situation : c’est d’ailleurs le cri de Prisca ; « actuellement c’est difficile parce qu’avec le Corona virus tout le monde est fauché. Le trajet qui part de la gare routière à Owendo, on payait 200F maintenant nous payons 500F, nous ne comprenons plus rien. Ça fait trop de dépenses et c’est difficile pour nous ». Un autre Librevillois dans une file d’attente fait lui aussi face aux mêmes réalités : « Je constate que c’est 400F, il n’est que 10 heures. Or Avant la Covid, moi je payais 200F pour aller à IAI et 300F pour le carrefour SNI. En plus c’est embêtant, on se bouscule et les taximen augmentent les tarifs comme ils veulent donc aujourd’hui je dépense trois fois plus pour le transport : c’est gênant avec mes maigres revenus », a renchéri Stéphane qui a dit perdre son Latin.Si le prix du carburant à la pompe reste élevé pour ces transporteurs et que le nombre de places dans leurs véhicules a diminué, en plus des heures de travail revues à la baisse comme ils argumentent, il convient de trouver un arbitre pour que les deux parties vivent en symbiose afin que les uns ne soient pas parasites pour les autres.
Alicia MEZENE
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