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Depuis le mois de mars
dernier, les établissements de nuits vivent des moments particulièrement
difficiles avec l’exigence de fermer leurs portes, pour éviter la propagation
de la Covid-19. Plus de 6 mois après, leur quotidien devient lamentable, alors
qu’un montant de 250 milliards de francs CFA avait été débloqué par le Chef de
l’Etat pour soutenir ces petites entreprises. Pour faire entendre leurs cris,
ces entreprises de nuit qui emploient 30 milles personnes et offrent 6 milles
emplois se sont muées en collectif dénommé CENG ou Collectif des Etablissement
de Nuit du Gabon dont le Président Tanguy AKOURE a présenté sans tabou, la détresse de ses
paires.
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« Nous broyons du noir parce que depuis le 13 mars 2020, le gouvernement nous a demandé de fermer nos établissements et nous attendons toujours la réouverture ; sept mois plus tard, nous n’avons reçu aucune aide de l’Etat et à ce jour, nous ne savons plus quoi faire. Nos employés sont derrière nous et nous derrière l’Etat. Nous attendons des actions fortes de l’Etat pour nous permettre soit de rouvrir, ou de nous accompagner réellement pour pouvoir traverser cette période est difficile. C’est très compliqué, au départ l’Etat nous a demandé de ne licencier personne et de payer au moins 50% du salaire de nos employés, alors vous comprenez que sans recette nous ne pouvons pas faire de magie. Au départ, nous avons fonctionné avec notre trésorerie personnelle pour pouvoir aider nos employés, mais quand un établissement a 20 employés et une masse salariale de près de 3 millions, où trouve-t-il les ressources pour pouvoir les payer, son loyer et la SEEG ? Là est la problématique. On nous a demandé de nous rapprocher des guichets du ministère de l’économie pour les loyers mais à ce jour, aucun membre du collectif n’a eu de réponse favorable. On nous a aussi demandé de nous rapprocher de nos banques pour solliciter des crédits à taux préférentiel : à ce jour pour ceux qui ont fait cette demarche, aucun n’a eu de retour favorable. Alors on ne sait plus à quel saint se vouer. Nous nous demandons que faire, la rentrée scolaire approche ? Nous regardons nos employés qui à leurs tour nous regarde, qu’est-ce qu’on leur dit ? Nous avons les membres du collectif menacés d’expulsion par leurs bailleurs du fait de 6 mois de loyer impayés : là encore, nous demandons à l’Etat que faire ? »
Face à cette dure réalité, qu’envisagez-vous?
« Nous sommes républicains, nous sommes des entreprises citoyennes, même si la loi est dure, elle reste la loi. Nous sommes obligés de respecter la loi nous demandons néanmoins au gouvernement de respecter la parole du Chef de l’Etat qui a promis une aide aux entreprises et même, il a débloqué 250 milliards pour ces dernières : Nous sommes les entreprises et nous devons bénéficier de cette aide là. Le Chef de l’Etat a dit que ces fonds ont été débloqués et si tel est le cas, il faut qu’ils viennent aux entreprises, nous ne demandons rien de plus que ce que le Chef de l’Etat nous a promis. Nous sommes donc dans l’attente de ce qui a été promis par le gouvernement aux gouvernés ».
La situation de la Covid-19 loin de connaître son épilogue, que suggérez- vous aux pouvoirs publics ?
« Je souhaiterais attirer l’attention de nos gouvernants par ce que nous regardons et nous sommes en contact avec nos collègues d’autre pays notamment du Cameroun, de la Côte-d’Ivoire et du Benin, et nous constatons que les activités de nuit ont repris dans ces pays là ; et quand nous regardons la progression de la maladie dans ces pays, les chiffres n’augmentent pas. Nous sommes prêts à respecter un certain nombre d’exigences si on nous autorisait de rouvrir. Nous fermerions nos pistes de dance pour éviter une certaine propagation de la maladie, nous sommes prêts à mettre sur pieds un certain protocole sanitaire strict et précis. Nous suggérons un allègement du couvre feu si le gouvernement veut bien l’accepter et nous sommes disposés à ouvrir sous certaines conditions et respecter toutes les mesures barrières édictées par le gouvernement ».
Il est urgent que la situation de ces opérateurs économiques soit étudiée: une autre façon de lutter contre le chômage.
Propos recueillis par Juliette BAYARD
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