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Mollesse ou respect de
l’autorité ? La menace des hommes de Dieu de rouvrir les lieux de cultes
le dimanche 27 septembre 2020 n’aura finalement pas été mise à exécution suite au niet des ministres de
l’intérieur et celui de la santé. Bien que ce ne soit pas un bras de fer entre les
protagonistes, cette situation pourrait davantage créer l’ire des croyants et
leurs leaders.
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Ils étaient tous fermés ce dimanche 27 septembre, les lieux de cultes malgré la décision unilatérale d’une certaine frange de leaders religieux, prise il y’a quelques jours, de reprendre leurs activités ecclésiastiques. Bien que reconnaissant le pouvoir, l’importance et le rôle de la pratique de la religion dans la société, le gouvernement a vite fait une sortie au cours de laquelle contre toute attente, il a invité les responsables religieux, à attendre davantage, les frappant d’une interdiction formelle de reprendre leurs activités. Les raisons évoquées par les pouvoirs publics et le COPIL, la crainte d’une nouvelle vague de contamination à la Covid-19. Si les gouvernants estiment que les lieux de cultes «n’offrent pas de garanties nécessaires» pour la réouverture des Eglises, mosquées et autres temples, ils affirment néanmoins que l’attente de la restitution des fiches d’évaluation ayant pour objectif la vérification de la capacité ou non de ces lieux à reprendre leurs activités, restent attendues : leur restitution sera déterminante pour la suite des évènements.
Mais au regard de la détermination récemment affichée par les hommes de Dieu, nul ne pouvait imaginer que ces derniers se plieraient si facilement aux exigences du gouvernement. Une attitude qui dénote néanmoins d’une certaine volonté de ces derniers à respecter l’autorité de l’Etat. Seulement, les informations sur une éventuelle réouverture des lieux de cultes reste vagues mieux, inexistantes. Le stress reprend de plus belle au sein des communautés religieuses.
JB
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