Du fait de la Covid-19, les restaurateurs affichent 65% de manque à gagner

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Depuis bientôt sept
mois, les activités économiques sont en chute libre, une baisse d’activités imputable
à la pandémie de la Covid-19 qui dans le secteur de la restauration pour ne
parler que de celui là, a envoyé au chômage la moitié de ses acteurs et
provoqué un manque à gagner de l’ordre de 65%. Pour nous en rendre compte, nous
sommes  allés à «Affaire Louisienne »
Restaurant chez Jeannot au quartier louis.

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« La récompense est au bout de l’effort » a-t-on coutume d’entendre. Or il se trouve que depuis sept mois, bon nombre d’opérateurs économiques peinent à trouver quelque chose à se mettre sous la dent : le cas des restaurateurs et autre gérants de terrasses. Leurs efforts semblent ne les récompenser qu’en monnaie de singe, les mesures prisent pour freiner la propagation de la Covid-19 ayant réduit leur temps d’activité; le nombre de leurs clients et donc, leurs recettes. Même chez le célébrissime Jeannot à Louis, où se trouve aussi le restaurant « affaire Louisienne), c’est le désert ; rien ne marche d’ailleurs Dany le Serveur avec l’aval de son Patron explique, « l’affaire là est compliquée, tout a été réduit, que ce soit les commandes sur place ou à emporter. A l’intérieur où nous servions nos clients, c’est fermé et dehors, notre capacité n’excède pas dix tables donc parfois, si on a cinq clients qui veulent manger et s’il n’ya pas de tables, vous voyez que nous perdons ces cinq clients : c’est vraiment compliqué avec cette histoire de Covid-19 ».

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Pourtant, « Affaire Louisienne » Chez Jeannot à Louis a en sa possession, le nécessaire pour son activité y compris l’agrément de l’AGASA qui l’a souvent visité mieux, le personnel exerce dans le strict respect des mesures barrières. Malgré ces dispositions, les pertes sont énormes et le manque à gagner insurmontable, « Nous sommes à 65% de pertes, c’est quasiment plus de la moitié de ce que nous faisions avant comme chiffre d’affaire » fera remarquer Dany, et en plus de cette difficulté ajoutera  t-il, « Ce n‘est pas tout le personnel qui travaille, beaucoup sont en chômage technique : pour le moment c’est compliqué». Voilà comment cette pandémie est venue rallonger la liste des sans emplois chez les jeunes. Mais comme « l’espoir fait vivre », le jeune Serveur d’« Affaire Louisienne » interpelle les pouvoirs publics, « Je souhaiterais que l’Etat et le COPIL essaient d’assouplir certaines mesures comme le couvre-feu, cela va quand même nous aider ainsi que ceux qui sont en chômage technique, dans la perspective de la reprise de leurs activités » : c’est de bonne guerre.  

Juliette BAYARD

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