Vie des syndicats / La Machette Syndicale en défenseur des droits des travailleurs et retraités

 

12.00 Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name: »Tableau Normal »; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent: » »; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin-top:0cm; mso-para-margin-right:0cm; mso-para-margin-bottom:10.0pt; mso-para-margin-left:0cm; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family: »Calibri », »sans-serif »; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family: »Times New Roman »; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin;}

La Confédération  MSTGV ou Machette Syndicale des Travailleurs Gabonais Vaillants présidée par Pierre MINTSA qui englobe plusieurs secteurs d’activités parmi lesquels les Affaires Sociales ;  les Eaux et Forêts ; l’Agriculture ; l’Education Nationale ; les Mines et l’Energie pour ne citer que ceux-là, s’érige en défenseur des droits des travailleurs en exercice et ceux  qui ont déjà fait valoir leurs droits à la retraite. Trois situations le préoccupent pour l’heure, les pensions retraites des civiles et militaires ; les recrutements directs et par voie de concours  ainsi que les pré-salariés et la régularisation de toutes les autres situations administratives et financières avec signature du texte qui octroie les services rendu : Entretien avec Pierre MINTSA.

12.00 Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name: »Tableau Normal »; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent: » »; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin-top:0cm; mso-para-margin-right:0cm; mso-para-margin-bottom:10.0pt; mso-para-margin-left:0cm; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family: »Calibri », »sans-serif »; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family: »Times New Roman »; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin;}

« La Confédération  Machette Syndicale des Travailleurs Gabonais Vaillants (MSTGV) s’attaque aujourd’hui à trois types de problèmes. Prioritairement les problèmes en rapport avec les pensions ; deuxièmement, les recrutements et troisièmement les problèmes en rapport avec les autres situations financières et administratives.

S’agissant du premier point lié à la pension retraite des civiles et militaires, il est à noter que nous avons deux types de retraités au Gabon : ceux-là qui sont allés à la retraite avant 2015 et pour revaloriser leur pension, le Président de la République en date du 17 septembre 2016 a signé un décret portant revalorisation des pensions pour tous ceux qui sont allés à la retraite avant 2015. Jusqu’aujourd’hui, ce décret n’a jamais fait l’objet d’une quelconque application, le décret 468 a été caché par le gouvernement. Donc la solution proposée c’est l’adoption pure et simple du décret 468 qui revalorise la pension civile et militaire de ceux qui sont allés à la retraite avant 2015. Le deuxième type de retraités que nous avons ce sont ceux qui sont allés à la retraite depuis 2015 à nos jours : leur seul problème c’est l’arrimage de leur pension retraite c’est-à dire que leurs pensions civiles et militaires peuvent désormais être calculées sur la base du nouveau système de rémunération : la solution c’est l’arrimage pure et simple des pensions retraites de ceux-là qui sont allés à la retraite à  compter de 2015,  et ils sont au nombre de  cinq mille personnes civiles et militaires.

Le deuxième problème est en rapport avec les recrutements. Il est à noter que dans les recrutements, il y’a les sortants d’écoles, les recrutements directs et ceux-là qui sont appelés pré-salariés,  ainsi que ceux qui sont dans la catégorie de la main d’œuvre-non permanente diplômée qui ont été classés là accidentellement : tous ceux- là méritent d’être intégrés à la fonction publique. A titre de rappel, le gouvernement avait dit en commission lors du forum de la Fonction Publique, que tous ces problèmes trouveront solutions entre septembre et le 31 décembre 2020 : ce sont les dossiers qui ont été classés à court terme.

12.00 Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name: »Tableau Normal »; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent: » »; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin-top:0cm; mso-para-margin-right:0cm; mso-para-margin-bottom:10.0pt; mso-para-margin-left:0cm; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family: »Calibri », »sans-serif »; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family: »Times New Roman »; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin;}

Le troisième type de problème c’est la régularisation des situations administratives. Il est à noter que depuis 2016 avec le nouveau système de rémunération, aucun Agent n’a plus été reclassé, ni avancé encore moins été  envoyé en stage et aujourd’hui, il est question pour le gouvernement ce, dans le court terme c’est dire de Septembre à décembre 2020, de régulariser les situations administratives de ces
agents là qui sont victimes d’une erreur orchestrée par le gouvernement en rapport avec le gel. Il faut ajouter à cette question, tous ceux-là qui sont dans les positions 22 (ceux qui ont leur salaire et leur première attestation de recrutement, mais depuis 10 ou 15 ans, n’ont pas de texte d’intégration) : ils sont 10.600 ; ils ne sont pas des fonctionnaires ni des agents publics, faute de texte d’intégration. La faute incombe obligatoirement au gouvernement qui a retardé la régularisation de leur situation administrative. Donc, nous demandons cette régularisation dans l’immédiat.

Il y’a aussi la signature du texte  qui octroie les services rendus conformément à la disposition 86 de la loi 1/2005 du 04 février 2005  portant statut général de la Fonction Publique, il est institué dans son article 86 les services rendus. Donc de 2005 à nos jours, le gouvernement n’a plus jamais pris un texte qui octroie les services rendus, donc dans le très court terme (entre septembre et décembre 2020) le gouvernement a intérêt à signer le texte qui octroie les services rendus à tous ceux qui sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, à tous les agents publics décédés et à tous ceux qui ont posé l’acte de démission au niveau de la fonction publique. Voilà les problèmes prioritaires auxquels s’attaque La Confédération  MSTGV ou Machette Syndicale des Travailleurs Gabonais Vaillants, et nous ne ferons pas demi-tour ».

En ce qui concerne les démarches entreprises, « Nous avons à la fin du forum de la Fonction Publique saisi officiellement le Président de la République ; le Coordonnateur Général des Affaires Présidentielles ; le Directeur de Cabinet du Président de la république ; Madame le Premier Ministre et le Ministre de la Fonction Publique de ce que, tout ce qui à l’unanimité, a été  conclu entre les partenaires sociaux et l’administration comme mesures, rentrent dans leur phase d’applicabilité entre septembre et décembre 2020. Puisque nous avons saisi la Présidence de la République et nous avons un accusé de réception signé par son Directeur de Cabinet qui nous a bien donné le contenu de notre missive, nous attendons le grand jour pour exposer toutes les réponses qui nous sont données au niveau des institutions que nous avons saisies. Je vous rappelle que les catégories de personnes qui vivent mal cette situation ce sont les retraités civiles et militaires ; ceux qui frappent à la porte de la Fonction Publique ; ceux dont les carrières ont été gelées depuis 2015 : vous comprenez que rester de 2015 à nos jours avec le même salaire n’est pas aisé : vous comprenez les difficultés qui sont les nôtres aujourd’hui. Donc la Présidence de la République est avec nous, car elle parle de l’examen de ces points dits prioritaires. Donc elle va saisir le gouvernement mais avant, nous allons nous-mêmes mener des actions qui vont obligatoirement amener le gouvernement à régulariser toutes ces situations administratives ».

 

 Propos recueillis par Juliette BAYARD

 

Share on facebook Facebook 0 Share on twitter Twitter Share on linkedin LinkedIn 0 Share on whatsapp WhatsApp