Les étudiants privés de leur allocation d’études ont été violentés
et « gazés » à l’ANBG, l’agence nationale des bourses du Gabon, juste pour avoir réclamé
ce qui leur revient de droit. Une situation qui risque provoquer de sévères
tensions.
Drapeau gabonais en mains, les étudiants venus pour le paiement de leur bourse scandaient à l’unisson, « on veut la bourse, on veut la bourse ». Mais en lieu et place, c’est de la fumée et des détonations auxquels ils ont droit à l’ANBG où les étudiants boursiers du Gabon ont fait face à une violence sans précédent le lundi 23 novembre, pour avoir exigé de l’Agence Nationale des Bourse du Gabon, le paiement de leur allocation d’études. Une situation très mal vécue par ces derniers qui vraisemblablement, ne s’attendaient pas à un tel traitement des forces de l’ordre : « voilà le Gabon oh, on nous lance des lacrymogènes parce qu’on réclame notre gros lot. On réclame notre bourse et on nous lance des lacrymogènes, on va mourir pour rien, on va mourir oohh », s’écriait une étudiante en courant. La situation de la bourse serait opaque, les montant subitement devenus dérisoires et sans explications selon les rares étudiants qui seraient passés à la caisse (d’aucuns parlent de 55 000 francs CFA). Le fric de ces apprenants va-t-il se volatiliser au moment où ils en ont le plus besoin, quand on que plusieurs de leurs parents sont sans revenus ? pourquoi le paiement de cette bourse fait tant de bruit ? le coup d’envoi est donné pour un bras de fer.
Juliette BAYARD
Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on whatsapp
WhatsApp
great post, very informative. I’m wondering why the other experts of this sector do not understand this. You should continue your writing. I am sure, you have a huge readers’ base already!