Les canalisations
des quartiers de Libreville fortement obstruées du fait des déchets plastiques.
La conséquence est immédiate : les inondations à répétition à chaque
tombée de pluie, ainsi que la destruction de l’environnement. C’est le cas au
quartier pleine Orety dans le premier arrondissement de Libreville. L’arrivée
d’une entreprise de recyclage des déchets plastiques à Nkok permettra
probablement de remédier à cette situation.
Les pluies sont devenues source de malheur dans certains quartiers du fait des inondations provoquées. Tout part de des déchets plastiques délibérément jetés dans les canalisations et bras de mer par les populations. Ces bouteilles ne se font pas prier pour s’ériger en muraille pour empêcher la circulation des eaux : le cas de pleine Orety et petit Paris pour ne citer que ceux-là, sont des exemples patents.
Ces déchets plastiques surabondent malgré les efforts consentis par la Sobraga (Société des brasseries du Gabon) qui a depuis quelques temps, initié des opérations de collecte de ces derniers, récompensant même les volontaires. Initiative à laquelle ont adhéré certaines ONG militant pour la protection de l’environnement. Mais la surconsommation des emballages plastiques non biodégradables comme ces bouteilles de Soda et autres bidons fait qu’ils se retrouvent partout.
La mer n’est pas épargnée par ces flottants qui empoisonnent sa faune et enlaidie son environnement. La guerre contre ce phénomène désastreux est donc urgente, au regard des dégâts causés. L’espoir des gabonais repose désormais sur la nouvelle entreprise logée dans la zone à régime privilégié de Nkok, et spécialisée dans le recyclage et la transformation des matières plastiques, à moins que les industriels décident de ne plus produire ces matières non biodégradables.
J.B
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