En légaliste, Emmanuel Mve Mba le Directeur de la Société Encadrement Plus a répondu à la convocation de ses anciens agents datant de juin 2022, alors qu’une affaire reste pendante auprès du tribunal de première instance de Libreville depuis le 14 avril 2022 à l’initiative de Mve Mba qui avait été le premier à se plaindre des agissements peu orthodoxes de 9 de ses employés, et d’un officier de la police nationale.
Pendant l’interrogatoire, le DG de la Société Encadrement Plus apprends qu’il est interpelé pour « injures publiques, menace de mort et séquestration du téléphone portable de l’un de ses anciens employés le nommé Michel Ndjoungou pendant le conseil de discipline ».

Des accusations restées non étayées faute de preuves. C’est donc avec fermeté que Mve Mba a interpelé les forces de l’ordre : « la police devrait faire son travail pour interroger tous les membres qui ont participé au conseil de discipline s’il y a eu menace de mort ou pas, et si le téléphone de l’un des anciens Agents lui a été arraché ou pas ».
Après 4 heures d’audition, il ressort que « des agents licenciés pour faute lourde ont été manipulé pour me porter plainte pour diffamation et bien d’autres griefs », a déclaré Emmanuel Mve Mba qui s’est étonné de ce que ce ne soit pas l’unité qui l’a convoqué qui était venue déposer la plainte mais une autre notamment celle de Nkembo, au mépris des procédures et canaux connus : par voie d’huissier ou par l’intéressé.
Une affaire qui semble prendre une autre tournure avec l’immixtion d’un Colonel de police ; ce que n’entend pas laisser passer Emmanuel Mve Mba qui a déjà lancé une procédure : « nous avons introduit une correspondance auprès du Commandant en Chef de la Police Nationale contre cet officier de police pour expliquer à sa hiérarchie les actes posés par ses collaborateurs sur le terrain car à un moment donné, on constate qu’il y a trafic d’influence et abus d’autorité ».
Emmanuel Mve Mba qui par l’entreprise citoyenne Encadrement plus ; le CAPPE et le MCVL lutte contre le chômage des jeunes a dit ne pas comprendre cette cabale et la guéguerre contre sa personne et les structures dont il a la charge. « J’attire l’attention du Chef de l’État sur le fait que la démocratie sociale doit régner. Aujourd’hui, les partenaires sociaux sont matraqués, ils sont jetés en prison ; nous avons l’impression d’être dans une dictature sociale aujourd’hui et nous ne pouvons plus supporter pendant longtemps », a-t-il déclaré d’un ton sec.
Après avoir formé près de 1300 agents qui appâtent certains, le risque de les voir détourner subtilement est persistant mais le Directeur général de la Société Encadrement Plus n’entend pas laisser sa structure être victime des « Prédateurs ».
Affaire à suivre.
Juliette Bayard