Au premier jour de ces activités, l’arche de l’alliance qui a abrité lesdits travaux a failli refuser du monde, tant les enjeux étaient majeurs, et la thématique parlante. Trop d’irrégularités ont souvent entaché l’organisation et le déroulement des élections au Gabon, et à l’orée des présidentielle de 2023, la plateforme de la société a dit « plus jamais ça ».
Il faut donc trouver une stratégie afin d’assurer la transparence électorale à tous les niveaux. « Les enjeux sont de taille pour le Gabon, vous savez, depuis les indépendances jusqu’ aujourd’hui, le Gabon n’a pas connu la paix […] nous sommes en train de voir dans quelle mesure amener tous les gabonais à réfléchir ensemble afin de mettre en place des instruments qui peuvent désormais gérer les institutions puisque dans un pays qui a des institutions fortes, ce pays est un pays équitable, un pays de Droit où il fait bon vivre ; et c’est que nous voulons du Gabon aujourd’hui », a déclaré le Président de la plateforme de la société civile, le Révérend Pasteur Georges Bruno Ngoussi.
Faisant une rétrospection des évènements, le président de la plateforme a fait de tristes révélations : « les échéances électorales connues dans notre pays se sont toujours soldées par la mort, d’importantes pertes en vies humaines. Ces corps parlent mais des gens continuent de mourir dans les quartiers sans être connues et on ne sait pas le nombre, mais il faudrait qu’on évite ces choses. Pendant sept ans, nous sommes en train de dénombrer beaucoup de pertes en vie humaine non seulement par balles, mais il y a aussi une mort qui vient par manque de soins, par manque de nourriture, par stress à l’origine de plusieurs maladies dont les AVC et autres maladies chroniques inhérentes au manque de paix », s’est inquiété Georges Bruno Ngoussi.
Dénonçant plusieurs travers, Georges Mpaga du ROLDBG n’a pas mâché ses mots, dénonçant les manquements observés dans la gestion du pays, et appelant de tous les vœux, à l’alternance par la voie des urnes le cas échéant.
Des travaux qui se poursuivent, et dont la clôture est vivement attendue.
Juliette Bayard