Autour de Rodrigue Maïssa Nkoma, le Président du comité d’organisation, l’Honorable Bonaventure Nzigou Mangoumbi, le Responsable du comité de pilotage et le reste du bureau ; toutes les composantes de la société, des hommes et des femmes épris de paix et de justice. Cette rencontre visait la signature d’une charte nationale sur la paix et le développement du Gabon qui aura lieu le 22 octobre 2022 à l’ENSET.

Sans tergiverser, l’Honorable Bonaventure Nzigou Mangoumbi a planté le décor : « il était question ce matin que les différents acteurs puissent formellement s’engager au travers d’une convention pour que cet engagement qui est solennel puisse responsabiliser les uns et les autres, pour que lorsqu’on ira demain à la convention appeler les compatriotes à la signature de l’appel à la paix et au développement de notre pays, que chacun de nous puisse se reconnaître sur l’acte que nous allons poser ; d’où la nécessité d’avoir signé ce matin au préalable avant cet évènement, cette convention républicaine», a expliqué le président du comité de pilotage.
Concernant l’adhésion des signataires à ce projet, le responsable du comité de pilotage a expliqué : « de manière spontané, les gens ont signé ce matin, demain, nous comptons sur un autre engouement, celui de la mobilisation générale des populations et nos compatriotes qui sont épris de paix et de justice qui souhaiteraient que notre pays ne tombe pas dans la chaos, dans la violence aveugle, que les institutions soient respectées, que la constitution de notre pays soit respectée et que chaque gabonais dans garanti dans le cadre de sa protection individuelle mais aussi dans le cadre de son épanouissement et pour s’épanouir, il faut se retrouver dans un pays de paix dans un pays où le développement est au zénith mais si la pauvreté cogne à la porte de chaque gabonais, il va de soi que la paix est menacée ».

Félicitant le comité de pilotage pour la qualité du travail abattu, Rodrigue Maïssa Nkoma, le Président du comité d’organisation et superviseur les travaux, s’est dit ragaillardit car, « la paix a commencé à régner entre les partis politiques. Vous vous rappeler que vous avez ici dans cette salle la majorité et l’opposition, ainsi que la société civile : donc c’est une première victoire et ensemble, ils ont convergé dans cet idéal qui est le nôtre, celui de voir le Gabon continuer à demeurer en paix parce que nous estimons que la paix n’a pas de prix, et que sans elle, il n’y a pas de développement ».
Insistant sur la rencontre du samedi 22 octobre, Rodrigue Maïssa Nkoma n’a pas manqué de présenter les enjeux de l’heure : « nous espérons que demain l’appel de ces partis politiques qui va être lancé au peuple gabonais d’embraser et d’emboiter le pas, est aussi pour faire de la paix au Gabon, une culture nationale. Le Gabon est déjà stable et nous voulons qu’il demeure stable […] nous continuerons à sensibiliser parce que nous pensons que le Gabon doit demeurer stable tel qu’il l’est déjà », a conclu le Président du comité d’organisation.
« La paix n’a pas de parti politique, le développement aussi n’a pas de parti politique […] Nous invitons tous ceux qui hésitent encore à venir nous rejoindre pour qu’ensemble, nous puissions sauver la Nation gabonaise car nous n’avons pas de pays de rechange ». C’est par cette invite à la mobilisation que le comité d’organisation s’est séparé de ses convives.
Juliette Bayard
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