Entouré de Georges Mpaga le Secrétaire Exécutif et Jeanne Clarisse Dilaba la Vice-présidente du Consortium de la Société Civile pour la Transparence Électorale et la Démocratie au Gabon (COTED-Gabon), Georges Bruno Ngoussi le Président de ce mouvement a fait le bilan des activités urgentes, tout en revenant sur le plaidoyer fait à l’étranger.
« Auprès de nos interlocuteurs qui sont des partenaires du Gabon, nous leur avons démontré par A plus B que la société civile n’est pas prise en compte au Gabon par les gouvernants. Nous leur avons donné les preuves de nos affirmations; il était donc question qu’à mon retour, je pose les actes avec mes collaborateurs pour leur prouver qu’effectivement, nous sommes ignorés par ce que c’est un leurre pour un État d’ignorer le troisième pilier de la démocratie », a expliqué le Révérend Georges Bruno Ngoussi.
Après avoir été reçu par la représentation de l’OIF, Le présidium du COTED-Gabon entend toucher le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique (UNOCA) et si ces institutions restent muette comme nous avons la Cours Constitutionnelle et l’Assemblée Nationale, « nous allons réunir toutes le représentations diplomatiques au Gabon pour animer une table ronde avec elles et leur prouver qu’au Gabon, il n’y a pas de démocratie. Si malgré tout cela nous ne sommes pas entendu, nous attendrons l’arrivée du Président Français Emmanuel Macron pour lui dire les choses telles que nous les vivons au Gabon », a ajouté le Président du COTED-Gabon, visiblement remonté.
Georges Mpaga le Secrétaire Exécutif abordant la problématique de la transparence électorale, a laissé entendre qu’ « il est nécessaire que les politiciens impliqués dans la fraude électorale ne fassent plus les erreurs du passé », arguant avoir travaillé dans l’élaboration d’une proposition de loi électorale, déclaration qui a été soutenue par Le pasteur Ngoussi par cette invite: » que la population aille se faire inscrire sur les listes électorales et voter massivement ».
Prenant appui sur le faible taux de participation aux élections ce dernières années au Gabon, Jeanne Clarisse Dilaba la Vice-présidente du COTED-Gabon, a exhorté les femmes à s’impliquer davantage dans la chose politique « pour amener le changement dans notre nation ».
Pour boucler la boucle, le Président du COTED-Gabon a une fois de plus interpeller la communauté internationale: » nous avons besoin de la communauté internationale car sans elle, le Gabon ne pourra pas vivre car vous voyez de nombreuses fois que le Gabon a eu à emprunter de l’argent, c’est toujours auprès de la communauté internationale. Mais si toute la communauté internationale disait que l’argent qu’on donne au Gabon n’arrive pas aux populations, on ferme; le Gabon va comprendre qu’il est temps de faire avec la société civile: donc nous allons vers elle pour attirer l’attention des donateurs, expliquer qu’il ne faut pas continuer à donner à un pays qui tue ses populations ».
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