L’Architecture institutionnelle de la Communauté 15 ans après le programme Réformes, présentée lors des états généraux du fonctionnement des institutions de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale CEMAC sur lesquels les rideaux tombent dans quelques heures.
Tenant compte de toutes les institutions créées notamment la BDEAC, les institutions spécialisées mises en place au même titre que des écoles de formations créées, l’OCA en charge de la santé, la Banque de développement bref, la liste n’est pas exhaustive, l’on comprend que la communauté a fait du chemin.
D’après Haram Acyl Fatima, la Vice-présidente de la commission de la CEMAC, « on a beaucoup d’acquis sur les 15 ans, que ce soit sur la gouvernance, que ce soit sur les institutions mises en place, donc la participation des pays (les Hauts Responsables dans les institutions) de manière équilibrée ; on a aussi le passeport et aujourd’hui les six États membres de la CEMAC ont le passeport biométrique qui nous permet de nous déplacer librement, sans oublier la Zone de libre échange ».
Au vu de tant de réalisations, et à quelques mois de la fin du mandat de l’actuel Présidium, il a paru opportun pour le Président de la commission, le Pr. Daniel Ona Ondo, de dresser un bilan suite à une sorte d’évaluation, en vue de voir les ratés, les réalisations, mais aussi de se projeter. Toutefois, beaucoup reste à faire notamment, la « TCI (taxe d’intégration communautaire) et la carte communautaire comme la CDEAO », a précisé Haram Acyl Fatima, avec un air confiant.
En attendant les recommandations qui sortiront au cours de la journée, tout laisse croire que le CEMAC est sur la bonne voie, avec le Gabon et la Guinée équatoriale, qui ont fini par pleinement adhérer à l’idéal commun qu’est la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région.
Juliette Bayard
