Avec 11 mois d’arriérés de salaire, le SA-HAC menace de tout paralyser le 17 mai

Le SA-HAC tient le bon bout. C’est du moins ce qui ressort de l’assemblée générale du 3 mai 2021. Sa décision est sans appel : fermer le portail de l’institution le 17 du mois en cours, à moins que ses principales revendications soient satisfaites comme promis par la tutelle.

Que de promesses depuis plusieurs mois, alors que les membres du syndicat des agents de la Haute autorité de la Communication peinent à percevoir leurs primes et salaires depuis 11 mois déjà ; et à cela, s’ajoutent d’autres revendications. Pour Armand Mabika, le Président du SA-HAC, « nous demandons à la tutelle de réhabiliter nos locaux de toute urgence surtout les bureaux abritant le monotoring, mettre à la disposition des agents un bus pour leur transport, refaire les toilettes, accélérer nos intégrations … et les avancements ».

Alidia Magouzi, la Secrétaire Générale du SA-HAC qui a toujours été présente à toutes les tractations entre le syndicat et la tutelle, est revenue sur les échéances avortées, dénonçant au passage, le manque de mobilisation dans les rangs du SA-HAC. « Ceux qui ne viennent pas au piquet de grève, doivent aller travailler aux Charbonnages car ils ne seront pas couverts par le syndicat ».

Pendant ce temps, Mabendi Nzatsimbou le Président par intérim et Gervais Owanga Biye le Secrétaire Général de la HAC, jouent la carte de l’apaisement pour gagner en temps, en promettant dans un délai de 12 jours, de régler les arriérés de salaires et primes de l’année 2020, selon les disponibilités. Tout peut basculer le 17 mai 2021, si les engagements pris ne sont pas respectés au soir du 15 mai.

Juliette Bayard