Bernardin Bibang le Président du SYAML dénonce les dérives constatées au sein du bureau exécutif par cinq membres dudit bureau, aussitôt exclus…

Alors que la mairesse de Libreville convoquait le 7 septembre dernier, une réunion de travail réunissant autour de la même table les représentants de différentes formations syndicales de la Mairie de Libreville aux fins de « désamorcer la grève générale qui paralyse depuis bientôt un mois l’institution municipale », force est de constater que des actions contraires sont menées pour boycotter cet élan. C’est du moins ce que pense Bernardin Bibang, le Président du bureau exécutif du SYAML qui après son point de presse, a clairement défini la position du Syndicat des Agents de la Mairie de Libreville : un extrait.

« Pour la grève sui se passe à la mairie de Libreville, je n’ai pas souvenance d’avoir signé un préavis de grève et par ma formation syndicale, un préavis de grève est la dernière arme qui reste au syndicat pour faire valoir ses droits ; alors, il y’ a des étapes qu’on doit connaître et suivre. Nous sommes à la commission Ad-hoc et c’est par solidarité syndicale que nous sommes entrés dans cette commission et quand on a constaté qu’au sein de cette dernière il est né un protocole d’accord auquel je ne suis pas signataire non plus, car je n’ai pas signé un préavis de grève et secundo je ne suis pas signataire du protocole d’accord, mais du protocole d’accord naît un comité de suivi dont nous devons suivre les évènements issus de la commission Ad-hoc.

Or Pendant que nous sommes en négociation, une frange de nos camarades se soulève et disent puisque que délais de trois mois est passé, il faut rentrer en grève. Mais on négocie encore même s’il y’a des points de désaccord, on regarde et le comité de suivi est mieux placé pour réguler et savoir ce qui a été fait ou pas à court, moyen et long terme, lorsqu’on sait que dans les jours avenir, il y’ aura la commission consultative qui doit se mettre en place et un deuxième cas qui doit aussi se mettre en place.

Alors, ils bafouent et ils font un non-renvoie à l’autorité. Ils nous ont fait appel et Dynamique Communale et nous avons dit, nous n’avons pas signé de protocole d’accord, pourquoi rentrer en grève dans ce cas de figure ? Ma position est claire, nous n’avons pas signé un protocole d’accord, nous n’avons pas déposé un préavis de grève, c’est eux qui doivent juger ce qu’ils ont fait.

[…] Si moi je constate que le préavis de grève n’est pas le seul moyen de négociation car nous avons plusieurs instances de négociations dans le monde syndical, il faut commencer par les étudier et pas aller au rêve avec 25 points de revendications et supposer que tous les 25 points seront acceptés ; d’où nait la négociation et si l’administration joue au pourrissement, nous attirons encore son attention. Mais si cette administration continue de faire la sourde oreille, vous déposez un préavis de grève…

Voilà pourquoi pour le SYAML que je représente, celui qui est légalement constitué par mes pairs et moi, nous avons décidé de ne pas aller en grève, et ceux qui sont en grève que je peux appeler SYAML Bis, savent pourquoi ils font la grève. Je voudrais qu’ils me disent quand ont-ils déposé leur préavis de grève, qui les a constitués puisque c’est moi qui détiens les documents administratifs, juridiques et tout sur la naissance et l’existence du SYAML.

Ils ont récemment tenu une assemblée générale à l’issue de laquelle ils m’ont fait appeler par un huissier de justice qui m’a remis un document à signer et j’ai refusé, me demandant qu’est-ce que je signerais ? Il m’a répondu le dossier du SYAML et je lui ai dit que c’est moi le président du SYAML et que je ne vous ai pas invité […] leur démarche est caduque et je comprends que ce n’est pas une affaire de syndicat mais un problème d’homme : ils en veulent à Monsieur Bibang Bernardin que suis, et ils savent pourquoi ».

Une autre décision prise par Bernardin Bibang et les siens, l’exclusion pure et simple des cinq sécessionnistes, puis, la formation d’un nouveau bureau exécutif pour le SYAML, en vue de son épanouissement.