Forum de la presse de Pierre-Claver Maganga Moussavou/ « Lorsque je dis que je ne veux pas être derrière quelqu’un, c’est une question de dignité »

Le siège du PSD était noir de monde le 14 septembre 2022 à la faveur du forum de la presse organisé par Pierre-Claver Maganga Moussavou, l’ancien Vice-président de la République, et Président en exercice du Parti Social Démocrate. Deux principaux points ont constitué la trame des échanges, avant l’étape des questions-réponses qui a constitué d’intenses moment de partages.

Le moteur PSD tourne à plein régime à l’intérieur du pays, si l’on s’en tient au bilan des conseils provinciaux présenté par le premier responsable du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou qui n’a cessé de réfléchir sur le premier siège de l’Ogoulou à Mimongo, et le deuxième siège de la Zadié qui pour lui, sont à conquérir aux prochaines législatives partielles.

Après avoir fait étalage des mérites de sa politique de « Provincialisation », cet outil ou mécanisme qui permettra à toutes les provinces du pays d’être développées au même rythme, et à  chaque gabonais d’être fier de son pays, le Président du PSD a dit avoir toujours été loyal en toute circonstance, et qu’il « n’a jamais changé de camp ».

Par conséquent, les multiples fonctions qu’il a occupées jusqu’à être Vice-Président de la République, justifient sa compétence d’ailleurs à ce propos a t-il déclaré:  » le poste de Vice-Président de la République n’est pas  électif;  quand je dis que je ne veux pas être derrière quelqu’un, c’est une question de dignité », avant de poursuivre, « je ne vais pas m’aligner à ceux-là avec qui j’ai servi et donc je connais le comportement ».

Dénonçant au passage le comportement de bon nombre de leaders politique qui voguent de la majorité à l’opposition et vis-versa, Pierre-Claver Maganga Moussavou a déclaré n’avoir jamais pris part aux détournements, et que son patrimoine est le fruit de ses efforts, ainsi que l’assistance de son épouse: ce qui justifierait le fait qu’il ne soit pas impliqué dans certains scandales:  » je vis de mes efforts et non ce qui sort du budget de l’État […] si j’étais affamé, je serais allé réclamer mes fonds politiques », a t-il déclaré.

Au regard de son palmarès et de son implication aux accords d’Arambo et d’Akanda, Pierre-Claver Maganga Moussavou a dit avoir de la matière:  » je dois être quelqu’un à consulter », a t-il conclu.

Juliette Bayard