Au siège de Dynamique Unitaire à Awendjé, les membres du Syndicat des Enseignants de l’Éducation Nationale s’étaient réunis dans la tristesse et la nostalgie de voir le siège de Louis Patrick, ou Hassan Mombo vide à l’occasion de la syndicale du SEENA-CONASYSED.
Passant au peigne fin les acquis, le bureau et les membres réunis autour de Blaise Nkoghe Meye le Secrétaire Général du SEENA a peint un tableau sombre, présentant: « l’aggravation des conditions de vie et de travail », et se demandant, « combien de morts prématurées en faut-il encore dans nos rangs faute de moyens à supporter les charges de la faim et de la maladie? Les promotions ENI-ENS ainsi que la commission de recrutement direct sont en attente soit d’affectation, soit de poste budgétaire, pendant que jubilent d’autres secteurs ».
Déterminés à prendre leur destin en main, les membres du SEENA estiment qu’ « en l’absence de solutions concrètes aux vrais problèmes concrets, […] il nous faut inexorablement avancer vers la création du nécessaire rapport de force. A ce propos d’ailleurs, le SEENA appelle à coaliser en urgence toutes les forces libres du secteur éducation », a déclaré Blaise Nkoghe Meye.
Un autre temps fort de cette rentrée syndicale aura été la question de l’incarcération de Jean Rémi Yama, le Président de Dynamique Unitaire « toujours en détention injuste, et injustement suspendu de solde ». « Un acharnement » qui continu, bien que ce dernier ait perdu son épouse au Sénégal.
Le SEENA a ainsi dit être solidaire au mot d’ordre de boycott lancé par Marcel Libama, le Conseiller Stratégique de la CONASYSED. Et pour clore, le SEENA a invité les uns et les autres à plus de solidarité dans la corporation de l’enseignant.
Juliette Bayard