C’est une belle synergie autour d’un idéal commun ; celui de la protection des Droits de l’enfant en République Gabonaise par le biais du concept « médias pour les Droits de l’enfant ». A l’hôtel Boulevard, une salle « brandée » aux couleurs de l’UNICEF avec des messages captivants à l’exemple de : « le ministère de la communication soutient les droits de l’enfant ».
Les journalistes sont venus de six provinces du pays pour prendre des armes avec lesquelles ils pourront davantage protéger l’enfant. C’est ainsi qu’après les discours du Représentant de l’UNICEF et du ministre de la Communication, Marie Noel Zagre le Représentant de l’UNICEF a expliqué la vision de l’organisme onusien et ses programmes en faveur de la promotion des Droits de l’enfant au Gabon.
Les modules portant notamment sur les « connaissances des instruments normatifs internationaux clés des droits de l’enfant » ; « la criminalité transnationale organisée (le cas de la migration désordonnée et de la traite des personnes) » ; « la protection de l’enfant (système national, provincial et départemental de protection de l’enfant) » et enfin, « l’exploitation journalistique du code de l’enfant en République gabonaise » ont respectivement été animés par Michel Ikamba, Spécialiste en protection de l’enfant ; le premier Président de la cours d’appel de Mouila ; Mélanie Mbadinga Matsanga, ancienne Directrice des Affaires Sociales et Roger Daniel Nguema Ondo, le Procureur de Mouila.
De tous ces enseignements, l’on retiendra que la traite des enfants est transnationale et constitue un crime organisé, avec l’exploitation tous azimuts de l’enfant dont le but pour ses bourreaux est d’avoir de l’argent facile. Il revient donc au journaliste de bien investiguer pour mettre les commanditaires à nu, et d’exposer les investissements de ceux qui utilisent les enfants comme objet marchand.
Il est tout aussi recommandé de dénoncer toute exploitation, abus quelconque, exploitation sexuelle et travail illicite des enfants auprès des organismes spécialisés en somme, les enfants en situation de vulnérabilité méritent assistance et protection : les citer nommément ou afficher leur photo est complètement proscrit. Les journalistes contrevenants sont passibles d’au moins trois mois de prison et d’une amende de plusieurs centaines de mille voir, millions.
Pour que nul n’ignore la loi, « la convention relative aux droits de l’enfant » et « le code de l’enfant » ont gracieusement été offerts aux participants pour être consultés en cas de besoin.
Juliette Bayard