Penser les blessures de l’économie gabonaise rendue vulnérable du fait de la Covid-19 en 2021. But visé par le PAT (Plan d’accélération de la Transformation) initié par les plus hautes autorités du pays en tête desquelles Ali Bongo Ondimba, le Président de la République. Plus de deux ans après, le CNPAT ou Conseil National du plan éponyme dresse le bilan des activités au niveaux des secteurs prioritaires.
C’est ainsi que dans sa présentation, Yves Sylvain Moussavou Boussougou, le Secrétaire Général du CNPAT a laissé comprendre que le Gabon a connu des faibles moments, qui ont aussitôt été plongé dans le passé: « après avoir traversé une sévère récession en 2020 avec une croissance négative de 1,8%, due aux effets de la pandémie de la COVID-19, l’économie nationale a connu un début de reprise, enregistrant une croissance positive de 1,5% en 2021, qui s’est accélérée pour atteindre 3,0% en 2022 », a t-il rapporté .
Cet embelli a été rendu possible grâce aux secteurs prioritaires de l’économie nationale que sont les hydrocarbures, la forêt, les mines, l’énergie, l’agriculture et la pêche, d’ailleurs, « d’importantes réformes ont été entreprises pour favoriser la réalisation de projets devant contribuer au renforcement de sa résilience. »
Quant à la filière bois, l’on parle d’une augmentation de « plus de 470 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de l’objectif PAT de 61,2%. Il a été multiplié par 3 grâce à la décision visionnaire prise en 2010 par le Président de la République d’interdire l’exportation des grumes et de créer la ZES de Nkok ».
Ainsi, le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) et ses reformes et projets structurants, ont participé à l’éclosion de l’action gouvernementale et de l’administration pour leur réalisation. Aucun domaine n’est resté en marge de cette évolution qui se veut continue, selon l’analyse faite par les responsables du CNPAT.