Il a fallu du temps au présidium du CPPL pour produire un document tenant compte de la situation commune à tous les médias du Gabon en cette période de Covid 19. Beaucoup broient du noir et bon nombre ont déposé leur bilan. Ce document de 7 pages, conçu par le Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne (CPPPL) présente des propositions tant pour la presse écrite en ligne que celle sur support papier, insistant sur la gestion de la publicité au Gabon d’une part, et la part que les médias devraient percevoir après chaque transaction électronique d’autre part.
En se rendant le mardi 5 octobre auprès du ministre de tutelle, Le Président du CPPPL Thierry Mebale et son équipe ont plaidé pour la corporation et singulièrement pour les membres du CPPPL qui veulent continuer de travailler dans le respect de l’éthique et de la déontologie, mais qui font face à de sérieux problèmes de trésorerie depuis l’avènement de la Covid 19.
Ayant amené avec eux des propositions en vue de permettre au patron de la communication d’intervenir, mieux d’agir, la rencontre s’est plutôt bien passée car face à cette démarche dite responsable, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a congratulé ses convives en ces termes : « Je me réjouis de votre travail, car il est rare de voir des organisations se retrouver pour penser à leur avenir, l’avenir de leurs médias. Je vous encourage à continuer sur cette voie. Je vous promets de faire le point au Premier ministre, Madame Rose Christiane Ossouka Raponda, qui j’en suis sûr, sera fière de vous ».
Félicitant le CPPPL pour le travail abattu, le Patron du département de la Communication de Edgard Anicet Mboumbou Miyakou pourrait peser de tout son poids pour permettra aux médias de survivre, mais avec l’exigence de mettre la rigueur dans la gestion.
Le Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne (CPPPL) souhaite l’adhésion de toutes les organisations, afin de faire aboutir cet ambitieux projet qui permettra aux acteurs de la presse, de vivre dignement de leur activité.
Juliette Bayard