C’est la chambre de commerce et d’industrie de Libreville qui a abrité la conférence-débat organisée par ANDAS, Actions novatrices pour le développement et l’assistance sociale en collaboration avec le ministère gabonais de la santé. Dans la salle, des psychiatres, psychologues, Hommes de Dieu (le Pasteur Gaspard Obiang en particulier) et surtout, des personnes qui ont frôlé la dépression voir, la maladie mentale.
Après deux ans de dépression, Yolène Lechambou, épouse Ndong Mba a voulu mettre son expérience et son vécu au service du grand nombre en créant ANDAS et les activités y relatives : « nous avons lancé nos activités depuis le 1er Octobre par une conférence de presse et par la suite, des journées conjointes avec le Programme Matsa et la semaine dernière, il y’ a eu des ateliers, des séminaires et des descentes sur le terrain. Le lundi 10 octobre, nous aurons notre journée porte-ouvertes pour expliquer au public, la nécessité de prendre soin de sa santé mentale, et de parler des différentes pathologies liées là la maladie mentale », a-t-elle expliqué.
Puisqu’il était question de problèmes mentaux, il était donc de bon aloi de faire la différence entre la santé mentale et la maladie mentale : « il y’ a une grande différence entre la santé mentale et la maladie mentale. La maladie mentale c’est que le système de pensée a un dysfonctionnement c’est dire que la coordination dans ce que je suis n’est plus bonne or, la santé mentale, il faut la préserver. Tout Être humain qui pense et qui respire doit préserver sa santé mentale pour éviter d’aboutir à la maladie mentale », a fait savoir Christelle Bessala, une Psychologue.
Au chapitre témoignages, deux jeunes gens qui ont failli sombrer dans la dépression : d’abord, Manu Mbadinga autrefois valide, très actif et aujourd’hui sur fauteuil roulant à la suite d’un accident la circulation ; et ensuite, la Chantre Ida Moulaka qui elle, a fait face à d’acerbes critiques sur sa vie privée: leurs témoignages ont captivé la foule et fort heureusement, tous deux pendant ces épreuves, ont fait montre de résilience.
Rappelons que la festivités prendront officiellement fin le 15 octobre prochain, mais la collecte de dons se poursuit jusqu’au 29, date de la remise de ces derniers auprès des bénéficiaires qui n’ont d’autre soutien que la générosité de chaque personne éprise d’amour et de compassion pour ceux-là qui n’ont pas choisi la maladie mentale : « nous continuons notre collecte de dons pour les malades mentaux du Centre Psychiatrique de Melen et le 29 octobre 2022, nous irons leur offrir ces dons que nous aurons récoltés », a expliqué Yolène Lechambou, épouse Ndong Mba.
N’oubliez pas, « la santé mentale, une affaire de tous », alors que tout le monde se mobilise pour cette noble cause, tel est le souhait des organisateurs.
Juliette Bayard
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