« Ce matin, j’apprécie à sa juste valeur l’ouverture du congrès de la CONSAYSED. En tant que Conseiller et vieux lutteur, je ne me vente pas, j’ai fait ce que je pouvais y faire et ceux qui doutent de ce que j’ai fait, ils n’ont qu’à regarder tous ceux qui ont profité de la lutte que nous avons faite ensemble.
Je dis aux participants de ce congrès que le débat se focalise sur un titre, celui de Délégué Général. Pour être Délégué Général, la première vertu c’est être disponible à tout instant; être intègre et solidaire c’est à dire, aimer la CONASYSED, ne pas vouloir l’utiliser pour ses intérêts personnels.
Si vous n’aimez pas la CONASYSED, si vous n’êtes pas intègre et surtout si vous n’êtes pas disponible, la CONASYSED ne constituera jamais un tremplin pour qui que ce soit: c’est pourquoi le choix sera très facile à ce congrès. Pour l’instant, nous dénombrons trois candidats: Jules Bibang Obounou, Blaise Nkoghe Meye et Alain Mouangouadi.
Le débat est houleux, ça prouve que le syndicat vit, ce n’est pas du béni oui oui. Les enseignants savent discuter et veulent instaurer la démocratie et ça c’est très bon. Mais ils sont aussi très conscients que la CONASYSED ne mourra pas, c’est à dire nous ne cèderons jamais aux caprices des uns et des autres, nous savons comment on a commencé et là où on va, surtout que 2023 est une année phare de la lutte syndicale; n’importe qui ne pourra jamais devenir Délégué Général de la CONASYSED. »
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