Pour la clôture de ces journées, un programme alléchant avec une conférence animée par le Professeur Simon Ategbo de la Société Gabonaise de pédiatrie (SOGAPED), et un atelier sur les caractéristiques épidémiologiques et évolutives de la très grande prématurité dans trois structures hospitalières de la capitale gabonaise.
Les personnels médicaux concernés par ces questions ainsi que les représentants de l’OMS et l’UNICEF, les Directeurs Généraux de la CNAMGS et l’Agence du médicament; le Directeur du CHUMEFJE sans oublier les représentants des sociétés et laboratoires, tous ont unanimement reconnu le bienfondé de l’organisation de ces journées scientifiques par le ministère gabonais de la santé dont le Chef du département le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a particulièrement été congratulé et remercié.
Pendant la table ronde du Professeur Ategbo, Rachel Ibinga la présidente de l’ordre des Sages-femmes du Gabon a parlé de la prévention et du rôle que doit jouer la Sage-femme: » pour la prévention des accouchements prématurés, est à la charge de la sage-femme car elle a la compétence d’assurer le bien-être des grossesses et c’est également à elle de détecter les complications. Dans son cursus de formation, elle a ce paquet de connaissances pour détecter les facteurs de risques qui peuvent conduire à un prématuré: le jeune âge de la mère; le niveau d’études secondaires des patientes. Les directives, c’est le renforcement des capacités de nos sages-femmes , la communication inter-personnelle », a t-elle expliqué.
Ensuite, le Pr. Eliane Kuissi K a laissé entendre que » la très grande prématurité c’est à dire les enfants nés entre 22 et 28 semaines d’aménorrhées ont une proportion qui n’est pas négligeable du tout. Nous disons à la population que la prématurité peut être évitée par un bon suivi de la grossesse; le respect des consignes données par les obstétriciens et les Sages-femmes; une alimentation et une vie saines ».
La merveilleuse nouvelle est celle donnée par dame Youssouf Ndong de la CNAMGS sur la prise en charge des enfants prématurés: « la CNAMGS étant le garant des populations immatriculées, elle s’est engagée à […] éviter le décès des enfants prématurés par la gratuité de la prise en charge jusqu’à un mois après sa naissance ».
Un motif de satisfaction même si beaucoup reste à faire : « Je suis satisfaite car cette journée a permis de comprendre les causes de la grande prématurité qui est dominée par l’hypertension artérielle chez la maman, par les infections et nous avons compris que ces enfants peuvent mourir de détresse respiratoire, d’infections et des problèmes métaboliques par ce que nous n’avons pas suffisamment de moyens pour leur donner des soins de qualité », a confié le Pr. Eliane Kuissi K, le Chef de Service Néonatale au CHU Mère-enfant Fondation Jeanne Ebori.
C’est par un dîner que les convives se sont séparés en attendant l’année prochaine, la tête pleine de connaissances et donc, les rendant plus apte à gérer leurs patients.
Juliette Bayard
What’s up, ffor alll tine i usedd to cheeck blog posts here early
inn tthe morning, for the rreason hat i like too gain knowedge off
more andd more.
Veryy ood article. I am experiencing solme of these issues
as well..
What’s up, all iis goiung fie hete and ofcourde every onee is
haring facts, that’s genuiinely excellent, keep uup writing.