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La communauté
internationale a célébré ce 27 septembre, la journée du tourisme. Une belle occasion pour chaque
pays de vanter ses mérites et vendre sa destination quant on sait que ce
secteur participe au développement économique du pays. Seulement cette année,
compte tenu de la pandémie de la Covid-19, le Gabon est resté « sous un
ciel nuageux pour l’occasion ».
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Le thème international retenu cette année est « tourisme et développement rural », un thème qui se rapproche de la problématique abordée l’an dernier lors des premières rencontres nationales du tourisme ouverts le 9 juillet 2019 par l’ancien Premier Ministre, Julien NKOGHE BEKALE à savoir, «Quelle stratégie pour développer l’industrie du tourisme au Gabon » ? C’était alors le début d’une ère nouvelle pour le secteur touristique national, c’est du moins ce à quoi aspiraient les acteurs de ce secteur d’activités, et ils n’étaient pas seuls dans cette idéal car, « L’ambition du gouvernement est d’atteindre à l’horizon 2025 près de 500 000 touristes. Mais je sais que nous pourrions atteindre le million si tout le monde se tient la main dans la main », déclarait alors à l’époque, Julien Nkoghe Bekale, l’objectif étant de faire du tourisme, un moteur de la croissance économique.
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Or il se trouve qu’aujourd’hui, le tourisme a du plomb dans l’aille à cause de l’avènement de la Covid-19 notamment. L’offre touristique comprenant la promotion de la destination Gabon, il est de bon aloi d’impliquer toutes les énergies pour que la moutarde prenne or dans le contexte actuel, c’est la souffrance pour ce secteur et ses acteurs. Les hôtels et les restaurants bref, les établissements de nuits étant toujours fermés et dans le même temps, les 13 parcs nationaux, le pont en lianes qui a toujours su forcer l’admiration, les chutes de Poubara et le merveilleux panorama du Haut-Ogooué, sans omettre les prestigieuses plages de la capitale gabonaise et la baie des tortues luths ne reçoivent aucun visiteur.
Si au cours de la période 2008-2010, les activités touristiques ont rapporté la faramineuse somme de 218 milliards de francs CFA au Gabon, qu’en est-il de ces deux dernières années ?
Juliette BAYARD
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