La Covid-19/la tendance est à la hausse au Gabon

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Le bilan dressé le 9 décembre 2020 par le docteur Guy
Patrick OBIANG NDONG le Ministre gabonais de la santé et le Copil sur l’évolution
de la Covid-19 est peu reluisant :  la maladie tend à remonter en surface ces
derniers mois au Gabon : une légère hausse imputable à la garde quelque
peu baissée par la population depuis les mesures visant à assouplir les
dispositions accompagnant le confinement. La vigilance doit donc être doublée,
et les comptes-rendus pour plus de transparence se feront mensuellement.

Partout dans le monde l’on assiste à une nouvelle vague de contamination de la covid-19 et le Gabon n’est pas en reste. Le doigt accusateur autrefois pointé sur les cas importés ne l’est plus forcément. Il y’aurait un relâchement de la population sur le respect des mesures barrières. L’organisation mondiale de la santé a fait un état des lieux le 6 décembre dernier selon lequel « on a eu 2% en Afrique mais en novembre, on a plus de 9%. La tendance est à la hausse et ce n’est pas un spectre pour l’Afrique ». Au regard de ces chiffres, vat-on vers une seconde vague, vue que depuis 15 jours seulement, 1,551 millions de cas ont été enregistrés dans le continent noir ? pour y répondre, le Professeur BOUYOU du Copil précisera « si seconde vague il y’a, les économies africaines ne le supporteraient pas » ; la scientifique ajoutera ensuite, « toutes les mesures sont disponibles : la prise en charge précoce ; le dépistage volontaire ; déclarer les cas contacts et isoler les patients ». Une liste qui sera rallongée par le Professeur Romain TCHOUA du comité technique du Copil : « intensifier la surveillance ; intensifier la communication et installer des laboratoires dans les frontières ».

Au regard du bilant de ces trois derniers mois, le patron de la santé le Docteur Guy Patrick OBIANG NDONG expliquera « il n’y a pas une flambée d’épidémie, le virus est cyclique ». Pour lui barrer la route dira le ministre, « le défis de notre stratégie est la sensibilisation des jeunes qui ne respectent pas les mesures barrières et le suivi épidémiologique ». Pour éviter un éventuel re-confinement des populations au Gabon, les mesures barrières telles qu’édictées par les pouvoirs publics doivent scrupuleusement être respectées : les lieux de cultes et les restaurants ainsi que les établissements scolaires, sont aussi interpelés.

Juliette BAYARD

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