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L’annonce de la restructuration de la culture du café et
du cacao, principales cultures de rente et industrielles du Gabon depuis
quelques années par la CAISTAB avait fortement ragaillardi les cultivateurs. La
question est aujourd’hui de savoir ce qu’est devenu l’un des projets phares de
l’époque, le projet « café-cacao » cher à l’initiateur qui s’était
engagé à relever le challenge de d’apporter une assistance technique aux
cultivateurs ?
Les cultivateurs de café et de cacao du Gabon ont longtemps souffert d’une certaine négligence, travaillant à tâtons, n’ayant pas de semence appropriée encore moins les outils nécessaires pour leur permettre d’être compétitifs. La formation qui peut garantir une bonne récolte n’ayant pas souvent été une préoccupation… tous ces facteurs n’auront pourtant pas occulté la volonté de ces derniers. Voyant justement ces efforts inlassables, la CAISTAB la caisse de stabilisation et de péréquation s’était proposée d’assister ces planteurs en leur fournissant des semences et autres supports. Les délégations provinciales dotées de matériels roulants pour faire le tour des plantations de chaque localité, en vue d’évaluer les actions menées. Le temps passant, on est amené à se demander que devient ce projet dénommé « projet café-cacao », quant on sait que les difficultés des planteurs sont multiples, leurs plantations sont vieillissantes ; la relève peine à être assurée et plusieurs maladies s’attaquant aux cacao et café ?
S’il est vrai que des émissaires de la CAISTAB ont récemment sillonné les plantations de l’intérieur du pays, certains jetant un regard sur les plantations pilotes et les pépinières, la question reste entière : les difficultés des planteurs sont-elles en voie de s’amoindrir ?
Juliette BAYARD
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