Le ministre gabonais de la santé le Dr
Guy Patrick Obiang Ndong, et le Pr Marielle Bouyou du Copil, ont présenté ce 24 mars, le plan national de
vaccination à Arambo. Les cibles éligibles ou non, et les étapes à suivre ont
été détaillé pour inciter la population à recourir volontairement à la
vaccination auprès, des 144 centres mis en place dans le pays.
La vaccination a débuté le 23 mars à la fondation mère et enfant Jeanne Ebori de Libreville, 1er centre de vaccination sur les 144 déjà existant. L’objectif du Copil et du ministère de la santé « est de vacciner au moins 50% de la population, réduire la morbidité et la mortalité et mettre en place la pharmacovigilance pour le suivi des personnes vaccinées », aux dires du Pr Marielle Bouyou du comité scientifique du Copil.
La vaccination se fera de manière volontaire, avec consentement éclairé du candidat de plus de 18 ans. Mais la priorité est donnée aux personnels de santé ; aux forces de sécurité et de défense ; aux enseignants et aux personnes ayant des comorbidités.
Toutefois, il y’a « des cibles non éligibles à la vaccination notamment, les personnes ayant été atteintes de la covid-19 il y’a moins de 3 mois, les personnes allergiques aux vaccins ; celles ayant des troubles de coagulation sanguine, celles souffrant des maladies du système, les enfants de moins de 18 ans, et les femmes enceintes dans certains cas », a expliqué le Pr Marielle Bouyou du Copil.
le ministre de la santé reconnaissant la témérité de la seconde vague, a démontré que le pic de cette dernière est nettement supérieur à celui de la première vague ; ce qui explique que le fait que « la vaccination constitue aujourd’hui l’un des seuls moyens qui pourra nous permettre de nous protéger contre cette pandémie à laquelle le monde fait face. »
Le mois de mars 2021 « est le plus meurtrier, avec 25 décès », s’est inquiété le ministre de la santé, invitant la population à se faire vacciner pour se protéger, protéger les autres.
Juliette BAYARD
