De cette réunion de la plateforme des partis de l’opposition gabonaise présidée par Paulette Missambo la présidente exécutive de l’UN, et à laquelle prenaient une part active tous les partisans de l’alternance, l’on retiendra que cette année plus que par le passé, l’opposition veut aller en 2023 en rangs serrés et sans risque de se diviser, encore moins, de se perdre.
Pour atteindre cet idéal, Paulette Missambo a mis sur pieds, une stratégie: « notre appel au rassemblement, vise essentiellement à offrir à l’opposition, de meilleurs chances de succès lors des élections de 2023 en mutualisant nos capacités de mobilisation et de gestion des différences sur le terrain en d’autres termes, nous souhaitons conjuguer nos efforts pour optimiser notre capacité commune à accroitre de manière significative, la participation des gabonais à ces différents scrutins; à mieux gérer le processus électoral; à mieux contrôler le déroulement des scrutins en ayant des équipes communes et complémentaires, car aucun de nos partis n’est implanté sur l’ensemble du territoire national ».
Face à une telle organisation, et l’expérience des intervenants, les échanges étaient naturellement captivants, mais il a fallu les synchroniser afin de mettre tous les participants d’accord. Cette plate forme commune à ces formations politiques de l’opposition radicale qui inclue les indépendants, par la voix de Paulette Missambo, n’est pas une tribune pour la démagogie, a fait comprendre la Présidente de l’UN: « notre proposition est fondée sur la sincérité et la confiance chaque formation politique qui demeure libre est appelée à adhérer à ce pacte de confiance de manière sincère », a t-elle rassuré.
Si pour l’heure les résolutions de cette rencontre restent encore secrètes, il n’en demeure pas moins que l’opposition gabonaise qui lutte pour l’alternance, annonce déjà ses couleurs pour 2023.
Juliette Bayard