
La Covid-19 continue de faire des dégâts au sein de la
population mondiale. Au Gabon, le pays enregistre 5620 cas depuis la
mi-mars 2020 jusqu’à ce 7 juillet. Le gouvernement multiplie les mesures
de riposte mais aussi les techniques de prise en charge. La dernière
acquisition est l’Unité de Réanimation logée au Centre Hospitalier
Universitaire de Libreville. Mais qui doit y être accueilli ?
L’ Unité de Réanimation Covid-19 logée au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville créée depuis le mois d’Avril dernier n’a jamais été aussi sollicitée que ces derniers jours. Les cas graves mieux, les malades atteints de la Covid-19 à un stade avancé sont les plus demandeurs. Si à l’origine cette maladie est considérée comme grave, il n’en demeure pas moins qu’elle est guérissable en fonction du niveau. Selon les spécialistes, les cas asymptomatiques peuvent être guéris avec les défenses immunitaires de chaque patient, associées au traitement d’une simple grippe
.

Par contre, certains cas dits graves du fait de l’âge ou de certains antécédents (diabète, hypertension artérielle) peuvent demander une prise en charge beaucoup plus stricte. Mais curieusement, il y’en a qui finissent par rendre leur cas davantage difficile : ceux-là sont admis à l’Unité de Réanimation d’ailleurs, l’un des praticiens confiera « c’est souvent ceux qui font l’automédication et ceux qui prennent d’autres potions de toute nature qui finissent par être pris en charge dans nos services » en reconnaissant qu’il y’a des exceptions. Les malades en détresse respiratoire sont ainsi ré-oxygénés et bénéficient de toutes les attentions nécessaires pour leur permettre de recouvrer leur bonne santé. A ce propos d’ailleurs, un patient interné dans ladite unité et sevré d’oxygène nous confiera « je suis passé par le respirateur artificiel ; puis par un masque à haute pression et aujourd’hui, j’ai un masque ordinaire ». Tout se passe plutôt bien pour ce patient qui sous peu, pourrait allonger la liste des personnes guéries de la Covid-19 à un stade avancé ce, grâce au dispositif et la dextérité des praticiens mis en place à l’Unité de Réanimation du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
Mais pour ne pas en arriver là, le respect des mesures barrières doit être de mise.
Valère OBIANG