Dans la perspective du
lancement prochain de la campagne « zéro palu je m’engage », le PNLP
ou Programme national de lutte contre le paludisme a animé une réunion en vue
d’élaborer le business plan pour la mobilisation des ressources domestiques,
devant servir à lutter contre la malaria au Gabon : un processus de longue
haleine surtout en cette période de crise sanitaire.
Débutée au Sénégal en 2014, « le concept zéro palu je m’engage » est une campagne panafricaine dont les résultats probants qui en avaient découlés ont amené la commission de l’Union Africaine à la généraliser au niveau continental. Et quatre années plus tard c’est dire en 2018, les Chefs d’Etats ont décidé de son organisation dans leur pays respectif. Ce concept vise l’élimination du paludisme dans les pays africains et depuis l’année sus citée, quatorze pays ont lancé cette campagne, le dernier en date étant le Rwanda en mars 2020. « Son but est la mobilisation des partenaires des secteurs public et privé ; les religieux ; les politiques ; les sportifs bref toutes les couches sociales pour s’engager à lutter contre le paludisme », expliquera Doïna EMBINGA la Responsable Adjoint du département (IEC), Information, Education et Communication du PNLP.
La mobilisation des ressources domestiques n’étant ni plus ni moins que celles issues du pays concerné auprès des partenaires nationaux, elles peuvent être financières, matérielles ou techniques. L’OMS l’Organisation Mondiale de la Santé étant un partenaire technique et ne pouvant pas tout faire, les ressources domestiques sont un impératif mais comment faire pour les obtenir ? Doïna EMBINGA et son équipe ont déjà peaufiné un plan : « Pour inciter ces partenaires nationaux à adhérer au concept, la mise en place d’un business plan est urgente tout comme le PSN ou plan stratégique national dans lequel se trouvent des activités qui se rapportent à la lutte contre le paludisme. La phase de contact des entreprises et autres catégories de partenaires qui devront nous donner un accord de principe est un préalable, la tenue de la table ronde servira juste à formaliser les engagements des uns et des autres ».
Avec 286 milles malades de paludisme au Gabon, et vu que le paludisme est l’une des premières causes de mortalité en Afrique, la prévention et la lutte contre cette tueuse doivent interpeller plus d’un.
Christian BEYEME
Share on facebook
Facebook
0
Share on whatsapp
WhatsApp
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
0
Share on email
Email
Yes! Finally something about %keyword1%.