Le mardi 30 septembre dernier dans un hôtel de Libreville, Georges MPAGA du ROLBG et Privat NGOMO du New Power ont animé une conférence de presse au cours de laquelle, ils ont dénoncé les conditions de vie inhumaines en milieu carcéral, tout en exigeant par ricochet, la libération « des prisonniers politiques » au premier rang desquels, Bertrand ZIBI et Pascal OYOUGOU.
Les deux hommes qui au travers de leurs organismes respectifs ont chacun le statut de défenseurs des droits de l’homme au Gabon, multiplient des démarches pour que le respect des droits humains y soit effectif. La situation de la démocratie qui poserait encore problème dans le pays est lourde de conséquences, la plus dénoncée ces derniers temps étant la détention des « prisonniers politiques » qui parfois, peine à être comprise. Georges MPAGA le Président du ROLBG qui a affirmé avoir passé 10 jours à sans famille dit y avoir tout vu en si peu de temps. La prison centrale de Libreville construite en 1952 à l’époque coloniale pour contenir 300 détenus, abriterait aujourd’hui 4 000 qui y vivent dans des conditions exécrables : pas conditions d’hygiène, la nourriture est de mauvaise qualité et pas suffisante, et le surpeuplement. Selon ce membre de la société civile gabonaise, « il faut la démolir » mais avant, il exige la libération de ceux qu’il a qualifié de prisonniers politique, estimant leur nombre à une vingtaine. Pour obtenir gain de cause, il mise sur la méthode, « nous venons dans le cadre de la médiation, nous ne voulons pas que ce pays se désintègre, nous devons comprendre que la violence et la répression ne paient plus ».
Quant à Privat NGOMO qui a été incarcéré pendant dix mois, il dit ne pas avoir été un prisonnier de droits communs, « je me considère comme un prisonnier politique même si je suis en liberté provisoire ». Par solidarité et surtout par conviction, cet intellectuel va créer le 20 août 2020, le Mouvement NewPower. Son constat, le non respect du code pénal et du code de procédures pénales, se basant sur les 4 années déjà passées en geôle par Bertrand NZIBI et les 3 ans de Pascal OYOUGOU…
La tenue de cette conférence de presse dite inaugurale dont les actions dureront un mois, se déclineront en trois étapes : la rencontre avec les chancelleries, la rencontre avec les autorités gabonaise et enfin, la rencontre avec le peuple. Des actions qui ont commencé le 1er octobre dernier, et qui visent à interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de libérer Bertrand NZIBI ; Pascal OYOUGOU et leurs semblables.
JB
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