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Célébration de la
journée internationale des personnes âgées le 1er octobre dernier.
Au Gabon, cette frange de la population a été laissée pour compte cette année,
aucune manifestation n’ayant eu lieu en leur faveur dans les structures qui les
accueillent. Le plus étonnant, ces personnes du troisième âge loin de leur
familles, seraient pour beaucoup, abandonnées par ceux qui leur sont chers.
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En Afrique, la personne du troisième âge est considérée comme un sage, un patriarche et parfois un savant même si d’aucuns les considèrent comme dépositaire de la sorcellerie. Seulement, il se trouve que plus la civilisation occidentale se repend, les us et coutumes dans les sociétés traditionnelles aussi changent, faisant à n’en point douter, le lit à une vie hybride. Du coup, plus de transmission des savoirs et donc pas de relève. Les occidentaux qui ont occasionné le casernement des personnes du troisième âge en les mettant dans les pensionnats, ont fini par comprendre l’importance de cette catégorie de la population en décrétant par le biais des Nations unies, la journée internationale qui lui est dédiée. C’est souvent le jour au cours duquel ils sont endimanchés, et reçoivent toutes les attentions nécessaires pour agrémenter leurs derniers jours : une date que beaucoup, du moins ceux qui ne sont pas encore grabataires attendent toujours avec impatience. C’est en effet l’une des rares occasions qui leur permet de recevoir les parents, les amis brefs, ceux qui leur donnent des étincelles aux yeux.
Or, il se trouve cette année du fait de la Covid-19, que les pensionnaires des centres de gérontologie et gériatrie de l’hôpital régional de Melen n’ont pas eu la célébration à laquelle ils ont souvent eu droit. Trop de plaintes du personnel, déçu à la fois par le manque de commodités dans l’établissement et l’abandon dont leurs protégés esseulés font face. Les personnes du troisième âge sont vulnérables et dans leur yeux bridés, beaucoup de détresse. Leur seule consolation cette édition, l’amour de leurs encadreurs et une table bien garnie.
Christian BEYEME
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