En 2021, l’on parlait de 20 milliards de francs CFA, le coût global du transport de masse, suite à sa gratuité décidée par le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. C’est ainsi que sur le grand Libreville, tous les bus des entreprises de transports urbain et interurbain Trans’Urb; Sogatra et Trans-Akanda avaient été arraisonnés par l’État, pour transporter gracieusement la population.
Deux ans après, l’on peut penser que ce montant est passé du simple au triple, et serait donc estimé en 2023 à près de 60 milliards de francs CFA, rien que pour faciliter les déplacements de la population, dont le nombre en 2020 était de 12,2 millions contre aujourd’hui, 5 millions de passagers transportés dans le grand Libreville.
La gratuité de transport, une mesure saluée par la population, mais qui devait prendre fin après la crise sanitaire de 2019-2021. Seulement, le Président de la République dans la logique de lutter contre la vie chère, et soucieux du bien-être de ses compatriotes, continue de laisser le transport urbain « Ngori ».
Juliette Bayard