Double célébrations le 26 avril dernier au Centre de Santé de Nzeng-Ayong, de la journée mondiale de lutte contre le paludisme et la semaine africaine de vaccination. L’édition 2021 a une innovation ; la remise d’une moustiquaire imprégnée à chaque enfant vaccinée.
« Zéro palu, je m’engage » est le thème sous lequel la journée internationale contre le paludisme a été célébrée cette année, pendant que la semaine africaine de vaccination avait pour thème, « les vaccins nous rapprochent». L’occasion était donc propice pour le Dr Abdou Razack Safiou, le Directeur du PNLP, Programme national de lutte contre le paludisme, et le Patrice Ontina, le Secrétaire Général du ministère de la Santé, de revenir sur le cas Gabon.
Selon Patrice Ontina, le Secrétaire du ministère de la Santé, « Le paludisme de par sa prévalence estimée à 25%, demeure encore la première cause de morbidité ; la première cause de décès chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans ». Des révélations assez inquiétantes surtout, quant on sait que le paludisme n’a pas encore de manière formelle trouvé son vaccin. « Depuis des années, on cherche des vaccins contre le paludisme. Il y’ a des vaccins dont les essaies ont été faits à Lambaréné, mais l’OMS avant de les autoriser en Afrique, fait un certain nombre d’études complémentaires», a précisé le Dr Abdou Razack Safiou, le Directeur du PNLP.
Fort heureusement, l’usage de la moustiquaire imprégnée reste un moyen efficace de lutte, d’où l’octroi par car le ministère de la Santé et l’CNAMGS, de 80 650 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’efficacité : c’est d’ailleurs pourquoi chaque enfant vacciné, en recevait une, dans le cadre de la semaine Africaine de vaccination.
Juliette Bayard