Le club des étudiants créateurs d’entreprises, une structure associative mise en place par les étudiants entrepreneurs des universités et grandes écoles de Libreville Nord et d’Akanda dont le but est de favoriser l’autonomisation des étudiants dans la création des activités génératrices de revenus a mobilisé le 11 décembre dernier à l’UOB.
Dans leur Programme, « l’accompagnement des étudiants porteurs de projets; l’organisation des conférences thématiques faisant intervenir des experts; l’organisation des petits-déjeuners débats sur les sujets d’actualité des entrepreneurs; les conseils et partage d’expérience d’entrepreneurs; les visites d’entreprises; des formations et les rencontre conviviales ».

Une dizaines d’entrepreneurs étaient présents à ce rendez-vous, mais deux auront particulièrement attiré notre attention d’abord, Elie Mombo et son groupe spécialisés dans la fabrication de l’huile de coco bio et traditionnelle baptisée » Ngadi ». » Au mois de juin, j’ai décidé créer une activité génératrice de revenu qui me permettra d’être financièrement autonôme vu que je suis étudiant. Notre objectif est de voir cette huile exposée sur les rayons des grandes surfaces commerciales comme les autres huiles et pour celà, nous avons besoin de l’appui des pouvoirs publiques ». Cette huile est utilisée dans le cosmétique et l’alimentaire comme nous a confié Elie Mombo, le Représentant du stand de l’huile de coco Ngadi.

Ensuite, le stand des étudiants de l’ENEF (Ecole Nationale des Eaux et Forêts) avec ses drônes, ses pesticides et arbres fruitiers a lui aussi conquis des coeurs. Pour Massala Mayombo le Président et Evis Madounga l’exposant du jour, « nous avons des pesticides bio que nous avons nous-mêmes fabriqués . ils sont faits avec du savon, du piment, de l’ail, du sirop et des feuilles de papayer. Nous partons de la production à la trasformation car nous avons de la confiture de papaye et les feuilles de nos papayers nous servent dans la fabrication des pesticides », ont-ils expliqué.
Ces étudiants et entrepreneurs ambitionnent éviter le chômage après leurs études, et ont émis le voeu d’exporter leurs productions et pourquoi pas, devenir des industriels, chacun dans son domaine.
Juliette Bayard