Arnaque ou triste réalité du capitalisme, nous ne saurions expliquer le mobile qui anime certains épiciers qui depuis bientôt une semaine, vendent les produits coca-cola à 600 francs CFA, prétendant que les livreurs leur donneraient le casier à 5000 francs CFA au lieu de 4500 francs. Certains vont jusqu’à justifier leur décision par le fait que les mêmes produits dans les bars couteraient désormais 700 francs CFA.
Pourtant en menant l’enquête dans un quartier chaud de la capitale gabonaise, quelques tenanciers de bars nous feront la confidence que rien n’aurait changé, le très prisé coca-cola, Sprite ou Fanta étant toujours vendus à 600 francs chez eux.
Poursuivant l’enquête, tout en éliminant les terrasses et les snack-bar, l’on comprendra par la suite que la situation n’est pas généralisée et que seuls quelques grossistes et détaillants véreux se sucreraient sur le dos des consommateurs inconditionnels des produits de la marque Coca-cola.
Avant que le divorce ne soit prononcé et exécuté entre Sobraga et Coca-cola, la DGCC (Direction générale de la concurrence et de la consommation) gagnerait à multiplier ses descentes sur le terrain en vue de protéger le consommateur déjà étouffé par le coût de plus en plus élevé de la vie.