Gabon/dépôt de mémorandum : La plateforme nationale de la Société Civile boucle avec le Haut-Commissariat Général de la République et le ministère de l’Intérieur

Pour prétendre vivre dans un Gabon nouveau où il fera bon vivre, la plateforme nationale de la Société Civile gabonaise conduite par Georges Bruno Ngoussi a décidé de mettre la main dans la pâte. C’est ainsi qu’après les institutions constitutionnelles, la délégation s’est déportée sur Haut-Commissariat Général de la République et au ministère de l’Intérieur pour y déposer leurs propositions.

Une démarche motivée par un constat accablant : « nous avons l’impression qu’il y a un clivage entre ce que déclarent nos textes, nos lois et la réalité que les gabonais vivent. C’est pour cela que la société civile gabonaise a jugé bon d’jouter sa pierre à la construction de ce Gabon nouveau », a déclaré le Rév Georges Bruno Ngoussi en déposant le mémorandum de son organisation.

Se projetant sur les futures échéances électorales, le choix porté sur le ministère de l’intérieur singulièrement est plein de sens pour le Chef de délégation: « vous savez que c’est le ministère de l’intérieur qui gère l’organe chargée de l’organisation et de l’administration des élections, donc il fallait que l’on vienne au ministère de l’Intérieur par ce que dans un pays démocratique, le ministère de l’intérieur ne peut pas être à la fois juge et partie, nous voulons d’un organe qui gère les élections qui soit autonome et qui ne dépende plus du ministère de l’intérieur », a expliqué le leader de la Société Civile.

Au vu des faits, et en tant que force de propositions, « nous voulons que le législateur puisse légiférer pour sortir du moule que nous lui avons proposé, des lois et des textes qui siéent avec nos préoccupations » a conclu Georges Bruno Ngoussi.

La plateforme nationale de la société civile gabonaise vient ainsi de jouer sa partition.

Juliette Bayard