Le patriote Désiré Aba’a Minko : Ali Bongo Ondimba et Jean Ping doivent s’asseoir pour restaurer la paix dans les cœurs meurtris des victimes des diverses frustrations et abus d’autorité

Se basant sur la loi fondamentale de la France signée en 1958 faisant des pays francophones, des communautés appartenant à cette République, le patriote Désiré Aba’a Minko n’est pas allé par mille chemins pour démontrer du caractère ambigu de l’indépendance des pays francophones, étant entendu selon lui, que las accords particuliers de 1960 signés par le colon seraient ce que chaque pays « affranchi » de la France, célèbre sous le masque de l’indépendance.

Dans son laïus, l’homme a pris plusieurs exemples notamment, celui des État Unis d’Amérique qui le 4 juillet célèbre « la commémoration de la déclaration des droits humains ainsi que le patriotisme américain » ; et la France le 14 juillet, « la prise de la Bastille, symbole de la fin de la monarchie absolue et l’union du peuple français », pour ne citer que ceux-là.

Des efforts qui seraient une explication au fait que : « ces célébrations rappellent l’effort et la détermination des hommes et femmes à s’affirmer pour la construction et le développement de leur pays dans le concert des nations du monde », a laissé entendre Aba’a Minko, avant de s’interroger : « que fêtons-nous véritablement le 17 août de chaque année pour que nous déployons autant d’énergie et autant d’argent du contribuable ? A mon avis le 17 août, nous commémorons la proclamation des textes de loi qui font de nous des adultes sous curatelle ».

La seconde partie de la déclaration d’Aba’a Minko s’est intéressé à la situation socio-politique du pays, se demandant quel bilan après 62 ans d’indépendance ? Indubitablement, son séjour carcéral a davantage aiguisé son intelligence et sa lucidité au regard de ses prises de position peut-on dire. Décriant l’arrogance, l’orgueil et le mépris constatés çà et là, Aba’a Minko propose la réconciliation nationale.

Et pour cela, « Ali Bongo Ondimba et Jean Ping doivent s’asseoir pour restaurer la paix dans les cœurs meurtris des victimes des diverses frustrations et abus d’autorité […] et par la même occasion, que la libération de toutes les personnes détenues pour des évènements à caractère politique soit prononcée ».

Reconnaissant la grandeur d’esprit du Président Ali Bongo Odimba, le Patriote Aba’a Minko a dit : « je m’humilie devant mes pairs et je fais humblement appel publiquement à la grandeur d’esprit de Monsieur Ali Bongo Ondimba, détenteur de l’autorité de l’Etat […] d’inviter officiellement et publiquement Monsieur Jean Ping à nouer une nouvelle ère pour le développement de notre pays.

Vivement que cet appel soit entendu pour que la célébration prochaine du 17 août ait enfin un sens, et que l’atmosphère dans le pays se détende !

Juliette Bayard