Du discours de Paulette Missambo la Présidente de l’Union Nationale, l’on a retenu son ardent désir de voir le Fauteuil présidentiel changer de propriétaire au Gabon. Un discours bien accueilli par les militants de cette formation politique, mais aussi, par des leaders de l’opposition et certains membres de la Société civile: le cas du Professeur Albert Ondo Ossa dont la présence à cette rentrée syndicale a une explication claire.
« Il s’agit de se préparer à l’élection présidentielle de 2023. Si moi je suis là, c’est pour m’associer à ceux qui veulent l’alternance. Disons qu’en 2023, il faut qu’Ali Bongo Ondimba cède son fauteuil , qu’il y’ ait alternance au sommet de l’État, c’est ce qui a été dit, donc nous partageons le discours qui a été fait.
Maintenant, les modalités dépendent effectivement des gens qui vont être candidats à l’élection présidentielle parce que chaque candidat devra apporter sa solution aux problèmes que nous nous connaissons à savoir que les urnes sont en faveur du choix populaire, et que par des pratiques, quelqu’un se maintient au pouvoir; nous disons tous, plus jamais ça, et tout est en train d’être mis en œuvre pour que 2023 ne soit pas comme les échéances précédentes. Ce qui est utile pour la Nation, c’est qu’il y’ ait des propositions en vue de l’alternance et non des débats politiciens ».
L’alternance semble être souhaité par tous ici, mais la multitude de candidatures souvent constatée dans les rangs de l’opposition ne va t-elle pas jouer contre elle en 2023 comme cela a souvent été le cas?
« L’opposition s’oppose au pouvoir, maintenant le fait d’être candidat est un acte volontariste personnel et on présente son projet au peuple et à la population qui adhère ou pas au projet, donc ça devient le projet de quelqu’un qui élabore des stratégies et qui est en accord avec son peuple, et c’est le peuple qui le hisse à la tête de l’État; à charge des candidats de pouvoir chacun, développer sa stratégie et pouvoir l’exposer au peuple ».
C’est d’ailleurs ce qui pourrait être le cas pour le Pr. Ondo Ossa si le peuple gabonais venait à lui accorder sa confiance en faisant de lui, un candidat aux élections présidentielles de 2023: quoi qu’il, en soit, l’attente n’est plus longue.
Juliette Bayard