Pour l’occasion, le stade de Nzen-Ayong était plein à craquer. Seize mois de tournée républicaine auront suffi pour démontrer que le Chef de l’État a toujours su conquérir les cœurs des gabonais. Ceux-là qui lui ont voulu le voir se représenter pour continuer l’œuvre entamée, de « continuer, de poursuivre le travail, de ne pas les abandonner ».
C’est donc à la faveur d’un congrès extraordinaire dit d’investiture que le Président de la République a été plébiscité par le peuple, mais aussi par son parti qui à l’unanimité l’a investi le lundi 10 juillet, candidat du PDG à l’élection présidentielle.
Le Président de la République jouit d’une expérience dans la gestion des affaires de l’État et des relations diplomatiques de calibre. Comme il l’a dit dans son discours, « aucune grande école, même la plus prestigieuse, ne délivre de diplôme pour être président. Cette responsabilité qui va jusqu’au sacrifice de soi, pour son pays, pour le bien de ses compatriotes, ne s’improvise pas. Ne se décrète pas. Il faut de l’expérience, beaucoup d’expérience ».
Pour mener le Gabon beaucoup plus loin, ABO a dit en avoir la capacité et la volonté: « J’en ai l’ambition, la motivation, la détermination ». Il a dit avoir un projet construit, réfléchi, et ambitieux pour l’avenir, poursuivant, il a dit vouloir « mener le Gabon plus loin. Beaucoup plus loin, en donnant la priorité aux vraies préoccupations des Gabonais : l’emploi, l’éducation, la santé, la sécurité.
Ali Bongo Ondimba entend ainsi conduire le bateau Gabon à bon port, considérant ses ambitions pour son pays et ses compatriotes. Le ralliement au camp de la majorité des personnalités de l’opposition comme de Jean Eyeghe Ndong, Léon Paul Ngoulakia, Frédéric Massavala, Maxime Ondimba, René Ndemezo’o Obiang, Charles Mba pour ne citer que ceux-là, vient aussi ragaillardir cette position du candidat PDG pour l’échéance d’août prochain.
Juliette Bayard