Pour les membres de la PAPCLCB « la Plateforme des Acteurs Politiques et Civils pour la Libération du Canton Bissok agissant par rapport aux prochaines législatives, ils ont au cours de leur conférence de presse, laissé entendre que « pas question de laisser la même famille gérer encore les affaires depuis plus de 27 ans ».
Ils ont ont justifié cette décision qu’ils appellent « opération de libération du Canton Bissok » par un bilan peu satisfaisant, se traduisant par le manque de route, l’absence de médicaments dans ce qui reste des dispensaires, et les écoles fermées, toujours faute de route.
Autre fait qui fâche ces Bissokois regroupés au sein de la PAPCLCB: « après l’affichage des listes électorales, une rumeur persistante indique que quatre (4) bureaux de vote, au lieu d’un (1) comme en 2018, sont créés avec plus de 1500 électeurs au centre de vote d’Akam I […] contre environ 400 en 2018 », s’est inquiété Jean Jérôme Ntoutoume, le Président de ladite plateforme.
La Plateforme des Acteurs Politiques et Civils pour la Libération du Canton Bissok est composée des figures comme Bruno Ondo Mintsa de REAGIR, Bonaventure Engonga N’seme du RPM, Sosthène Nguema Nguema de l’Union NATIONALE et Raphaël EDZANG du RPG auxquels se sont ajoutés LES DÉMOCRATES, LE PARTI DU RÉVEIL CITOYEN (PRC), L’UNION NATIONALE INITIALE (UNI), L’UNION POUR LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE (UPNR) et LE RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES RÉPUBLICAINS (RPR).
Le collectif ainsi établit a exigé des autorités compétentes que soient faites « des corrections nécessaires en annulant, le cas échéant, toutes les mesures nouvelles de la loi électorale qui dérangent, ainsi que les bureaux de vote dont les listes ne sont pas aujourd’hui affichées au centre de vote d’Akam I », ce qui pour eux serait un impératif.
Faute de quoi, des heurts pourraient être enregistrés: « nous prenons à témoin les communautés nationale et internationale sur les éventuels risques de dérapage qui mettraient en cause les principes démocratiques, la paix et la cohésion entre les filles et fils d’un même canton et qui pourraient inéluctablement perturber le processus des élections générales en cours dans l’ensemble du pays » , ont-ils conclu.
La bataille s’annonce donc rude dans le canton Bisssok où les prochaines joutes électorales continuent de faire parler d’elles.