En Réponse au souhait de la Présidente de la Cour Constitutionnelle Marie Madeleine Mborantsuo de voir toutes les forces vives de la nation faire des propositions pour une meilleure organisation et le bon déroulement des prochaines élections au Gabon, la plateforme nationale de la société civile conduite par le Révérend pasteur Georges Bruno Ngoussi a voulu battre le fer pendant qu’il encore chaud, en déposant son mémorandum à qui de droit.
Onze points jugés importants contenus dans le mémorandum de la plate-forme nationale de la Société civile gabonaise déposé auprès de la cour Constitutionnelle, le Sénat et l’assemblée nationale. Pour Georges Bruno Ngoussi et les siens, des irrégularités seraient constatées dans la loi du code électoral, mettant ainsi à mal, le processus électoral en République Gabonaise.

Sa démarche a donc tout son sens : « nous avons fait des propositions lesquelles propositions si, elles sont prises en compte, nous amèneront à vire dans un véritable état de droits par ce que nous n’y sommes pas encore et pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui après chaque élection, il y a toujours mort d’homme, il y a toujours dommage quelque part et il faudrait que les gabonais s’entendent pour mettre en place, des instruments démocratiques fiables afin qu’après chaque élection, le perdant félicite le gagnant et que le gagnant se mette au travail », a expliqué le Révérend pasteur Georges Bruno Ngoussi, président de la plateforme nationale de la société civile.
Et pour justement éviter que les démons du passé ne refassent surface, il convient d’assainir ce qui doit l’être et pour cela, la plateforme nationale de la société civile gabonaise a fait des propositions parmi lesquelles, « l’implication de la société civile dans le processus du cycle électoral depuis le centre gabonais des élections (CGE) jusqu’au bureau de vote du village ; la présence systématique des missions d’observation aux élections principalement à l’élection présidentielle ; l’affichage et la diffusion des procès-verbaux (PV) sur internet comme ça se fait aux différents examens de l’éducation nationale dans les bureaux de vote ; l’indépendance des médias publics, l’indépendance de la HAC ; l’uniformisation du coût de la campagne électorale au même titre que la caution de candidature afin de minimiser les candidatures fantaisistes » etc.
Des propositions que la plateforme nationale de la société civile souhaite voir prises en compte pour des élections crédibles et sans heurts en République gabonaise.
Juliette Bayard
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