Alors qu’il avait été indiqué que les deux camps politiques (majorité – opposition) conviés à ces Assises devaient déposer auprès du Ministre de l’intérieur les listes consensuelles de leur trente (30) représentants. Un quota jugé insuffisant par l’opposition. Saisi pour son libre arbitrage et soucieux d’une représentativité sans exclusive, le chef de l’État a porté ce nombre à quarante (40) membres.
« A date d’aujourd’hui, nous avons reçu une liste consensuelle de la majorité et de nombreuses listes de l’opposition. Ainsi, le chef de l’État a accorder un délais supplémentaire à l’opposition afin quelle puisse déposer auprès du Ministre de l’intérieur une liste consensuelle de ses représentants », à déclaré sur un air de désolation le Ministre d’État, Lambert-Noël Matha.
En effet, cette situation de blocage manifeste est la conséquence de ce que certains opposants se considèrent privilégiés, indispensables ou meilleurs que d’autres. Ce qui est toujours une source d’incohérence dans ce camp politique aux multiples inconnues.
Malgré sa structuration en groupements ou plateformes, les différentes entités de l’opposition devraient être présentes dans le dépassement de soi et de l’intérêt personnel, au profit de l’intérêt général à ces travaux comme l’a si bien indiqué le chef de l’État.
Thierry Mocktar